Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

DE SAINTE-TULLE. O'-' .)~) qui furent aulrefois la passion Jominanlc de celui Je Sa i 11 le-rf uIle. J""'' espri l de lu jeunesse paraît au j ou rd 'hui avoir changé ü cet égard; j'ignore si les cafés, les caba– rets, Jes promenades charnpêtres; qui ont remplacé les danses qni avaient lieu sur la pince , seront plus utiles • • • aux n1œurs que &es anciens arnusetnents gyn1nast1ques, exécutés en plein air, el auxquel~ la décence présiJtlil toujours. Mais pourrais-je oublier de fnire ici mention du coup– d'œil en chan leur dont on jouit , des fenêtres des deux mai ..ons des deux chevaliers Robert; de celles de la com– mune el du presbytère, en plongeant sur la terre du Jon– quier, qui, grâces aux belles eaux qui viennent d'y être découvertes, doit bientôt s'émaillcr de prairies el de jar– dins. Que dire du ravis~anl bosquet de ces jeunes mûriers, qui, nouvel!e1nenl plan lés, en 1835. se monl.rent dejà les rivaux de leurs frères aînés de t 610, et concourent à donner au village, une entrée pittoresque et toule sé– ricicole. Mais c'est à l'lsclon que j'appellerai volontiers mes délices; espéce de jardin anglais,_ ou plutôt vérita– ble labJrinthe, où les promeneurs novices auraienl sou– vent besoin, pour en sortir, du fil d'une uouveJfe 1\riane, et où se dessinent en panorama, l'ombre et les couleurs de ce riant table au. C'est là où se f rouven t des n1i lliers d'arbustes, osiers, saules, nuncs, peupliers el Lremb!es que le n1oindre zéphir agile et fait balancer avec un doux frt'~cnissement dt.tns leurs rameaux. C'est là où l'on voit un vert P'azon ~ barrio!é dP, plusieurs centaines de 0 ' http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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