Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

11IS1'{)fHE dn nord, Yenanl des inonts I...ebcron el ' 1 cntoux, est devenu, nour Sninte-'fulle, d'nprè::; ~a position, et une l ' hauteur de près de 370 rnèlres nu-de~~sns du niveau de la n1er ,un e 1 é men t p cr rn an en l. de snluhri t 6 ., cc q u i n ~an rai t pu avoir lieu dans la plaine, ü cnu-~e <les cfOuvcs des n1arais de Corbière, Negrel et rn~rne Vinon, qui peuvent. dans certains cas, faire sentir leur maligne ini1uence, quoique il une distance de quelques lieues. On ne peul méconnaître, que l'emplacement du village, dls?osé en amphithéâtre, et sur un carré long, n'ait élé choisi <l'après les règles de l'h}"giène, par une iuspiration na lu relie. Son ex position au midi ouvre à l'œil un vaste horison, el les côleaux les plus riants appa– raissent au lointain, sur ·la ri \'e gauche de la Durauce, en offrant un site chan1pèlre et boisé, non inférieur, jusqn' à un certain poin l, à ceux de 1\feudon et de Saint– Cloud. Rien de confortable manque à son inlèrieur ; rues as5ez bien percées , quelques maisons régulière– ment bâties, les ancien ne~ réparées, beaucoup de nou– velles construites, nyant une uue \'Ue des plus agréa– bles, sur une ceinture de jardins, qui entoure la partie Snd du village, el arrosés par trois fontaines qui coulent sur tout autant de places bien ombragées, el y yersent rlc~ eaux nns:--i abondantes que salubres. On y ~dmire les Jeux hrau'\ orn1enux de ln place Robert, qui, quoi– que da i an t de 17 ;j~} , sont encore dans toute leur vi– gueur; et c~ est sons leur épais feuillage, que se donnaient Jrfi hn1s d\~té s.i usit(~s en llrovencc, chez le peuple, e! http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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