Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

A.) ~- lllSTOIRE it ses possessions d'Occident. Je dis plus, si un ancien pays, découvert nouvellement, abondait en médailles et tombeaux grecs, serait-on autorisé à conclure que les Mèdes et les Perses ont habité celle contrée ? Si enfin, les temples, les arcs-de-triomphe, les lherrnes , les obélisques, les cirques, les amphithéâtres el les gigan– tesques travaux d'utilité publique, connus sous le nom d'aqueducs, où leurs immenses ruines servent à censta– ter , dans les trois principales parties de l'ancien monde, les conquêtes et les possessions lointnines de l'empire romain, pourquoi refuserait-on, à des monuments tels que les n1édailles, bien plus durables, quelque soit Je mélal dont elles son l frappées, que la pierre, l~ marbre el le grani,l, le droit de constater it leur tour, le séjour ' ou le passage fréquent des vainqueurs dtt monde, sur une terre qui offre de si glorieuses ruines, et d'où les aigles romaines ont pris si souvent leur vol audacieux,, vers des régions inconnues, pour voler à de nouvelles conquêtes. Souvenirs qui immortalisent autant ceux qui en furent J.' objet , que ceux qui les rappellent!!! http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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