Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

88 llISTOIRE clous, que je conserve ayec 'ioin , furent recueillis en très-grand nombre, à )a région du talon .. A la hauteur d'u mollet d:c la jambe droite, je découvris quelques fila- , . menls de soie, couleur nacarat. Etait-ce un reste d·es. cordons attachés à la chaussure, ou les débris d'un suaire'? ge qui, dans ce dernier cas, n'aurait pu appartenir a un, homme du com,mun. 1'Ialgré toutes mes recherches, je ne pus trouver aucune médaille; j'espère êlre plus heu– reux dans de nouvelles fouilles. Une pa,rliculari'.lé qui m'a vivement frappé, c'est la :petite taillc_de ces deux squelelles ;_ils ne· m'ont présenlé– que la longueur d,'un mètre- vingt-~inq çentimèlres, en y comprenant l'épaisseur des tuiles posées aux deux ex– trémités, ce qui sembl.e ~rouyer qu.e les Romain_s, unis 1>ar les liens du sang aux Ibères-Provençaux , étaient d'une très-petite taille. Le. sang ibérien, aurait-il eon– servé, dans ]a génération nouvelle, sa primilive prè– d-0minance, dans la stature du corps? Ceci pourrait nous conduire à quelques observations physiologiques sur le ~élange des races, et les altérations physiques et orga– niques qu'elles peuycnt subir dans les différents climats, si des découvertes posl~rieures et multipliées me présen-– laien l encore le mèrne phénon1ène, sous le rapport d'un~ si pe~ite taille~ On lit de plus dans les antiquités romaines, par .A.dam, que la chausourc des soldats romains, appelée caliga, était garnie de clous ./ rfrn:i.~ .~uf.rfr_), el était en peau pri·paréc; 7e édit. 181~. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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