Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

75 La capitale de ce peuple, d'après sa position géogra– phique, a dû être une station romaine, traversée par une voie militaire, servant de communication entre le~ colonies de Riez et d'Apt, et se trouvant à une égale distance de l'une el de l'autre; aucun lieu de la contrée ne peut présenter un chemin en ligne droite, plus court et plus di recl. D'ailleurs, il ex 0 iste encore à Mont– f uron, un fragment de voie romnine qui mena il direc– tement par l\lontjuslin à l'ancienne Cattu:aca, aujourd'hui Céreste, o* elle se joignai l à la grande voie des A1pes (:ottiennes, venant de Sisteron à Apt, par Lurs, For– calquier et Reillanne. Celle dernière petile ville con– serve encore, sur diverses parties de son territoire, de.s traces de la voie rom~ine, dans la ~ireclion du pavillon Jsnard, au-dessu% de l'ancien couvent de St.-François. Voie qui, passant par les Alpes Cottiennes, venait abou– tir à .A pta-Julia. C'est à Cér~sle, jadis Catuiaca, qu'elle re,cevail comme affluent, non loin du pont romain, sur la petite rivière d'Aiguebelle, le chemin militaire qui, traversant le Leberou, allait, par ~Ionljnstin et Mont– furon, join,drc en droi~c ligne, ü ~felea, slalion romaine, la roule qui n1ettait en com1nunication directe les colo– nies d'""~pt el de Riez, L'ancien monun1ent, connu sous le non1 vulgaire de Tourre d'E1nbarbo, placé sur celle roule, me parail avoir été élevé par Domitius ./Eno– barbus, après sa grande victoire sur les Allobroges et les Auvergnats, et m'autorise a dénommer cette route ia voie Dotnitia, don.l l'crnplacernent a été ignort~ jus- .. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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