Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

il faut avouer que les Barbares indigènes, ont pour le moins, autant servi les amateurs J'anliquilés pour leur procurer des ruines, que les élrangers. Les bandes dé– vastatrices du moyen-âge n'étaient-elles pas compo– sées en gran~e partie de regn icoles? Nul doul~ que beau• coup de villes et de bourgs, mentionnés dans les anciens itinéraires, n'aient disparu a celle époque de si calami– teuse mémoire, et qu'on n'en puisse plus signaler l'exis– tence, que d"après l'inspcclion et la recherche de leurs décombres. Les amateurs et les géographes des pren1iers temps, peuvent bien jµsqu'à ~n certain point, nous servir de guides; mais dans le pins grantl nombre des cas, ils nous seront peu utiles. C'est aux fouilles que nous devons aujourd'hui faire u11 appel; c'est là, que l'histoire du passé est écrite en termes non hiéroglyphi~ ques, et qu'elle apparaît au grand jour, pour l'in"lruc~ lion du présent et de l'avenir. Pour confirmer cette assertion, je n'ai eu qu'à creu– ser sur quelques points, les entruilles de ma terre natale., pour exhumer l'ancienne ville gallo-l{ornaine, désignée par Pline, sous le nom de Bornioni"cum. Cet auteur, dans l'énuri1éralion des peuples au nombre de B5 , qui composaient la GauleI~arbonaiseseconde, place les ~or·1noni, hahi tan ts de JJornionicion, en lre les Cavares, les Aptiens-Vulgiens, les Réiens-Appollinaires, et les Ilé– déontiliens ou Dignois; il nous en fait connaître l'im– portance, en leur assignant le n° 29, dans son catalo– gue rhorographi•p1c. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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