Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

DE SAINTE-TULLE. 57 de ta 1nisère publique, confirmant on ce point ce que ~dit Montesquieu, que p'artout où un ménage peut vivre, · il se f œit un mariage·. Il résulle évidemment de ce qui précède, que les moines ont fondé les premiers éléments de l'industrie agricole, en appelant le peuple à la cullure de leurs domaines; on n'ignore pas, en ontre ,. qu'ils ont travaillé eux-mêines de leurs propres mains, au défrichement des terres incultes' a abattre des forêts' à dessécher des marais, se liv1ant encore a des travaux manuels de tout genre. On voit donc que l'établissement des monastères, loin d'être une cause d'apauvrissemeul et de misère publique, a été au contraire, après les siècles <l'igno– rance, un bienfait pour l'humanilé, en faisant servir leurs richesses à la fécondité d'un soJ, si non stérile , depuis long-temps en friche et abandonné, à la sui le de tant d'invasions, el de guerres intestines. Mais Ja Yérité exige que je déclare ici, que les donations fai– tes aux moines el au clergé, dans la circonstance rap– pelée ci-dessus, ne sont pas la seule cause de leurs richesses; les aumônes qu'alliraient leurs vertus, et le produit de teurs travaux industriels el agricoles, n,'ayant pu que contribuer à les accroitre, et à leur donner une origine, exemple tou l à la fois de reproches el de ca plation. n·ailleurs' on ne peul ignorer que les plus beaux n1onaslèrcs, les plus beaux édifices religieux ont été http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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