Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

42 HISTOII\E laqu'elle I-Jecca est mort si subile1nent, est la même Consorce vierge sainte, qui venant de sa Province ici, pendant le vivant de notre père, me délivra par ses prières de la fièvre. Prenez garde que cet le fille que votre père chérissait beaucoup ne soit la cause de la ruine de votre royaume, si vous accordiez la permission d'agir témérairement à son égard. Le roi s'étant retiré, et ayant reconnu que c'était la même jeune fille dont lui parlait sa sœur, il écrivit au chef de la Province pour lui ordonner de n'inquiéter en aucuue manière Consorce, et de lui permettre de jouir du privïlége que son père lui avait accordé. Dès ce jour, le Seigneur doua Consorce de tant de grâces devant les homn1es, que tous la consideraieut con~me un ange. Ornée de toutes les vertus, elle étai l remarquable par la douceur de sa figure, el l'agrément de sa conversation; elle calmait par ses discours, ceux qui se mettaient en colére et réconciliait ceux qui étaient désunis, L'abondance de5 dons de DieH, s'était aussi accrue en elle; elle cha~sait les démons, rendait la vue aux aveugies, guèrissnit les malaùes: le Seigneur fil par son inlerméJiaire, henucoup d'autres miracles qu'il serait lrop long de raconter. Lorsque le Seigneur voulut la faire reposer de ses longs travaux, il lui apparut en songe, et lui dit: Con– sorce très- fidèle disnen3atrice, ln as élé fidèle au-dessus l tfun pelit nombre, viens que je t'établisse au-dessus J'uu plus grand; il est te1nps que lu te reposes de tes http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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