Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

10 HISTOIRE ses paroles, par la beauté el la suavilé du fruit défendu, ne l'emporte pas sur votre servante: puisque vous n'aban.. donnez pas ceux qui espèrent en vous, faites que ,j'ar– rive snns lâche à la comn1unaulé de vos Sainls. Laser-. vante du Seigneur se trouvait plongée dans une telle tristesse,. que les angoisses qui l'accablaient étaient sur le point <le lui faire perdre l'esprit. Tourmentée par ces chagrins, elle entra un certain jour dans l'oratoire de St. Étienne, dont nous avons déjà parlé, se mit en prières en se proslernan l, en rependan l beaucoup de ]armes, et elle s'endormit. Pe11dant son sommeil , un apge du Seigneur lui apparut., et lui dit: Consorce , · 1,ourquoi vous affligez-vous! le Seigneur que ,~ous ser~ vez ne vous abandonne pas, car l'époux que le roi vous envoie ne parviendra pas jusqu'à vous. Appeliez les pauvres à un grand feslÎQ que vous préparerez; ordon""'." nez de disposer à la place où vous (~les couchée mainte– unn t un lieu pour servir de s~pullure à celui qui veut vous enfe.yer comme épouse a Jésus-Christ, dans lrdis jours on viendra vous prévenir de l'arrivée d1-Iccca, allez à sa rencontre en chantant avec les pauvres .. Dès quïl vous verra, il se tuera avec son propre glaive. En s'éveillant, la servan le du Seigneur dit à sa sui– vante, n'avez-vous pas apperçu quelqu'un qui me par~ ]ail pendant mou sommeil? elle lui répondit, j·ai vu un hom1ne inconnu, revèlu d11abi!le1nen ls blancs, dont la voix. retentissail à 1nes oreilles, pendaul qu'il parlait uvcc vous s~ns remuer les lèyres, mais je n'ai pas co1n- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=