Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

llISTOil\B. annales, les légendes, même du moyen-âge , sont recherchées avec ardeur par une foule de jeunes gens sluJicux qui les lraduisenl el les commenlenl, les pla– \an t nu rang des m_alériau.x: les plus précieux q;ue la science et I' èru.di Lion puissen l ofiri r à leur dévora n le activité. Un jour, quelque compatriote, animé du mên1e zèle que moi, pourra finir u~ tableau dont je n'ai tracé ici qu'une esquis~e légère. Je lui lègue avec pl~isir celle. honorable tache; il la remplira avec gloire. s'il suit. l ï n ~pi ra lion qui v i cnt au t a.n.t d~ t' âme que du cœur. Qu'il sar.he que les m~nume~1ts qui consacrent les noms. de leurs auteurs a rimmortalité, ne sont pas toujours_ ta i 11 és aux formes ~ o1ossa1es ; u ~ si~ pl e bloc de granit 9 sculptè sans trop d'art, ~sl bien souven.l plus dur_able et_ plus inacc~~sible a_ux. ravagés du_ lernps el à ceux des - . . . . barbares 9 que ces grands -édifices qui 9 quoiq~e scellés • ;. • 1 - du ~ccau. d:u g_énic, s'ébra~1lent e~· s'écroulent à l'impro– viste, lorsque la. rna.in dll:. Tou.t-Puiss~nl cesse d-e veiller. . - à leur conversation. Enfin pour complén1ent de mon lr_a.Ya.il, j'ajoutera:i que i e pays qui n1 'a vu na îl re , et qu i a toujours eu,_ taut de part à mon affection et a mon souvenir, lors même que des circonstances impérieuses m'en ont éloi... gné, doit recevoir comme dernière preuve ùe mon atlachen1eu l, ma dépouille mortelle. pour être rèu nie ~ celle de mes parents. C'est. là un legs à type fuué- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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