Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

DE SAINTE-TULl.E. 1'3 attendu que ces églises avaient été établies par des prédi– cateurs grecs, avec mission spéciale du pape, ce qui n'infirme, ·en aucune manière, le grand et f ruclueux apostolat des six compagnons de St. Denis, Galien • Trophime, Paul, Saturnin, Stremoine et 1\lartial ~ qui <lurent alors réunir sous leur juridiction, des églises ·isolées, éparses, et jusque-là sans chefs spirituels pré– dominants, ayant nécessairement, jusqu'à cette époque, conservé la langue de leurs fondateurs 1 • Je pourrais ajouter encore que les diptyques, ou re– gistres des magistrats et des morts, n'ayant été inven– tés par les Ron1ains qu'après le 3me ou 4me siècles, et adoptés par les chrétiens long-ten1ps après, il n'est pas él1Jnnant que l'on trouve, dans l'histoire des premiers siècles de l'église, tant de lacunes et de confusion , même dans ce qui concerne la série des évèques, et la date de leur intronisation; aicsi qu'on peut s'en con– yaincre, d'après ce que dit Papon, en plaçant sur le siége d'Arles, St. Trophime, comme premier ~vôque , en 155, et Orezius sur celui de l\larseillc, en 414 , quoique celte dernière église reconnaisse St. Lazare pour son premier évêque. Que d'erreurs pareilles ne pourrait-on pas relever dans la plupart des légendistes, el des historiens ecclé- 1 Vie de St. Denis, imprilnerie de Rusand, à Lyon. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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