Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

l)E SAINTE-TULLE. i89 aux hôtes et aux habitants, tle loger-·aucun élrangeri sans la permission d'un des consuls ou d'un membre dudil bureau de santé' a peine d'une a1nende de six livres avec contrainte; et qu'il serait ordonné aux gardes des barrières de ne laisser entrer aucune des marchan– dises prohibées, el nulles autres si elles n'étaient pas spécifiées dans les billets de santé : c'est ainsi que du tabac enlré en contrebande fut saisi el brûlé i1nmédia– temcnt. l\'I ais si on ava i t pu cr 1 i re • qu'a près l'ex li n r. l ion de 1 a ma 1ad i e conta g i eusc el le ré la b1 i sse men l de La sanlé publique, on allait en tin jouir du repos, cffacer peu à peu les traces du désastre et des malheurs, que la com– mune venait d'éprouver, on se serait bien trompé. Un orage nouveau se formait, gronda il el 1nenaçait de faire to1nbcr sur le pays un nouveau flénu, qui, au lieu d'amener 1 a mor l , n 'é lai t ac co m p a g né que de 1 a n1 i sè rc. Pour en connaître tout le sombre el toute la noirceur, il fau l remon le r à son or i g i ne. Au rno n1 en l où 1a po– pulation n'était pas encore en grande partie atleinle de la contagion, l'autorité chercha d'abord à isoler les ma– lades et a créer des infirmeries. Les chapelles de SainL- .....__ Pierre et de Sainte-Tulle, la métairie du sieur Archim- baud, servirent d'entrepôt pour les habitants qui, re– tires à la campagne, sous des-Len les improvisées, y lon1- bèrent malades. Le peu -d'étendue de ces trois édifices ne put bientôt suffire. Le nomh_re des n1nladcs de la campagne et ceux du village augmentant chaque jour, http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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