Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

188 HISTOIRE » cours favorables qu ïl a plû de donner ·aux habitants » de ce lieu, a arrêté la fougue du venin contagieux, >) comme celle de la tcn1 pèle de celle mer orageuse )) dont pqrle le prophète David, dans les Psaumes Dix~it » et ste ti t spiritus pro ce l l œ. Le tout ayant été suivi de )) l'agréable concession et juste obéissance de chaque, » surtout du sieur Gaspard Alphéran, commaudaul ; >) Stluteyron, consul; Blanchard el Archimbaud , f rè– » res, lesquels, remplis tous d'un même zèle, et ani– » més d'un sernblable esprit aussi infatigable qu'iutré– )) pidc, ont travaillé à l'envi, pendant le cours de la )) 1naladie, les uns pour la purification des maisons ot )) l'enlèvement des malades, pour être parlés aux infir– >> meries; les autres pour encourager les habitants les >l plus soumis, leur fournir le nécessaire, et repousser >) la mutiuerie des rebelles; enfin tous également pour >) mellre tout en règle, rétablir le bon ordre ; encore » mieux persuadés de tout ce qui s'est passé, par le bon » élnt de toutes choses 11endant le cours de notre corn– » mission , s''lon le témoignage que nous en rendons. >) A Sainte-'fulle, lesdits jour et an que dessus. '> Signés : F ARRE, Conimi·ssaire; l\1ARTIN, Commis– » saire et BLANCuAn, Greffier. » C'est sans doute pour conserver l'élat de purification parfaite dans lequel la commune s'était 1naintenue, de– puis le comn1encemenl de l'année, que le bureau de santé arrêta, le 27 décembre, sous la présidence de l\'le Joseph Robert, avocal, premier consul, de prohiber http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence