Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

DE SAl~TI\-TUlJJ~.- 181 .~rchimbaud (Filhol), qui avait servi d'en lrepôl fcn1- poraire, et donnèrent un donble parfun1 nu ~hâleau , consacré à une infirmerie, sur la désignalion expresse <le l\I ~ le marquis d'Argenson; c< où nous au rions f ail, » disent les commissaires désinfecleurs, une exacte re– » cherche de ce qui pourrait s'y êlrc trouvé, nous étant » aperçu que dans différentes chambres du châleau, il » y avait deux tapisseries, une mauvaise de Bergame , » tendue, une seconde détendue, de cuir doré, aussi >) 1nauvaise que la première; dans un coin des cham· » bres infectées~ deux lits de cadis, le premier de– » couleur verte, appartenant au seigneur, cl un second » au concierge, nous aurion~ fait mettre le feu à toutes » ces hardes non11nées • el avons fait nppliqucr un » double parfun1 à tous les endroits conlan1inés, portes >' el fenêtres bouchées el f er1nées. » Enfin, dans leur douzième et dernière sëance, les commissaires terminent ainsi, a la date <lu 14 juillet, leur rapport de désinfection : « nous aurions dressé le » présent rapport, cnlièren1ent convaincus que le lieu » de· Sainte-Tulle , est exernpl, non-seulement de » contagion, mais encore de maladie ordinaire, par la » juste situation où il se trouve"' el le bon ordre établi, » malgré l'état malheureux où il a été réùuil par le » dégât de 426 personnes mortes, et 45 1naisons » anéanties, leque·I dégâl aurait été pJus considérabfc. » sans les soins et allenlions de notre illuslrc g(~néral, » qui, par des grandes prôcaution:,, ·bons ordrPs Pt se- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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