Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

i8i HlSTOlRE n 1 é<lec~n, et l\'fartin, chirurgien , partirent de Manosque pour venir à Sainle-'f nlle, après avoir entendu la messe, et demandé au Saint-Esprit les lumiéres nécessaires pour la découverte des hardes infectées, qui pourraient avoir été cachées par avarice ou par indigence. Arrivés ' à la barrière, ils y trouvèrent 1\1. de 1\Jazade, comman- dant les troupes du blocus, les consuls de Sainte. Tulle, el quelques membres du bureau de santé, qui les con– duisirent à la maison du sieur Robert avocat, qui avait resté fermée pendant son absence. Le mêrne jour, lesdits commissaires se rendirent, à quatre heures après midi, à la commune,'.uùétaient pré– sents I\i~l. le viguier, les consuls et les intendants du bureau de santc, el leur communiquèrent l'ordonnance de l\I. le tnarquis d'Argenson. Après avoir reçu le scrn1ent de 1\1~1. le yiguier, les consuls el les membres du bureau Je santé, éxigé par ladite ordonnance; ~J. li,abre leur fit sentir loule lïmporlance d'une dé– sinfection, faile avec exactitude et régularité, par rap– port aux suites funestes qui pourraient résulter par la négligence el la découverte ùe hardes cachées. Il voulut en outre leur do11ner une iJée de la maladie contagieuse, en leur représentant « que le venin contagieux qui a >) fait un ~i grand ravage, par la peste, de la plus l> granJe partie ùes habitants de leur terroir, son ori– » gine, d'une cnuse supérieure, voulant dire Dieu, qui, l> p ar des 1n o l i f s i nconnus , a p cr mis de vo i r 1es a f l1 i g er » pour les f.airc revenir à eux, el exercer leur pa- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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