Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

180 lIISTOIRE pliquer aux luyeaux des fontaines et aux portes de divers Jiabitanls, )es emplâtres qui avaient été posés sur les bubons el les pustules charbonneu~es des pestiférés. Celle conduite atroce ayant été signalée à M. D'Argen– son, commandant en chef les troupes du blocus, or..– donna de faire feu sur cet infâme, s'il était pris en fla.. graud délit. Connaissant celle décision comminatoire, ce monstre se retira à la tuilerie, près la Durance, qui se trouvait au voi~inage d'un marais, connu sous Je nom ancien et vulgaire de Sagnas, marais qui n'existe plus . . depuis 1746, parce qu'il était formé par l'eau de la fuite du moulin à farine, el que celle eau est conduite aujourd'hui, par un fossé, jusqu'à la Durance. Là, agité par 1a crainte ou par le remords , il périt , le troisième jour de son exil , du mal dont il avait élé toujours exe1npt, quoiqu'il eut ~alicieusemenl cherch~ tant de fois à le propager, par des moyens dont le souvenir .a attaché pour loujours son nom au pilori de l'in(âmie. La pren1ière mesure que prirent les nouveaux consuls, :Étienne Sauleyron et Joseph Aillaud, non1més le 26 dé– cembre 1720, fut un emprunt de 500 livres, pour sub\'enir à de~ besoins urgents, les fonds de la commune et de la charité publique étant enlièren1enl épuisés. Le 9 mars 1721, un conseil de santé, composé de MM. les consuls, du sieur Albert Archimbaud, François Fi1hol, ~ean-Baptisle Blanchard , Joseph l\larlin , fut nommé, avec fa mission de faire par f um.er une seconde fois les maiso~1s, nelloyer les rues, faire fermer toutes les ave- http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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