Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

JIISTOlRE pourraient êlre satisfails, s'ils a\'aienl sous les yeux les signatures gri rr on nées de plusieurs pestiférés mouran ls' apposées au bas de leurs teslatneHts. C'est là où l'on commence à voir, dans une écriture tremblotante, et dans des lettres pour ainsi dire hyéroglyphiques, le premier indice de l'alleinle profonde que la contagion exerce sur l'action des organes déjà à demi paralysés des mori– bonds, par le retour à son origine, du soufile divin qui les avait, jusques-là, si miraculeusement animés. J'ai inonlré ces signalntes, en 1828, an docteur Pariset, au moment où il allait en Égypte avec une mission scientifique , pour ,,.y ob5erver la pesie , en connaître l'origine, et indiquer· les moyens hygiéniques de police médicale propres à en prévenir le renouvellement, el parlant son imporlalion. A la vue des ravages de l'ennemi. qu~il allait chercher et combatlre dans son pays natal, son âme, quoique vivement émue, et sous l'agitation d'une espèce de rornmotion électrique, loin de lui ins– pirer des craintes, pour ses destinées futures, ne fit au– -con traire que ranimer son zèle pour les progrès de la science et le bien de 1'!1umanité, en s'occupant de re– donner à la terre des Pharaons son ancienne salubrité. Sous le rapport médical, je ne dois point oublier de rappeler ici l'observation d'un frère capucin , tna lade de la peste, auquel son supérieur, Je père François de ~alon ordonnait, en vertu de la sainte obédience, de boire tous les nH1lins un verre de son urine; Ja con– liancc en cc remède, ou le remède lui-n1ên1e, opéra la http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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