Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

n1stotitE rayons J· espérn nec~ , t'~c 1 aira aussi aux j' eux des rnngis~ trals !es traces prof ondes Je la n1isère publique, el l'ère nouvelle de la sollicitude qui allait C<lmmencer pour eux. Qu'on se rassure : ceux qui ont élè si vigi-– lanls, si intrépides ~ur le charnp Je bntnillc, en aflron... tant la mort, lriompheronl ùc lou~; les nouveaux obs~ tacles, et sauront pourvoir il ton;; les hcsoins. Dès le 9 mars, un b•1rea:1 chaïitable, corn pose ùe 1\11\I. le vicaire de la paroisse, les consuls 1nodernes ~ Jean St.-Donal, ·Esprit Ey1nar, llonoré DaunH1s, .Jean– Ilaptislc IllancharJ, Joseph Blancharù, fut établi avec mission de pouruoir à tolites les aurnôncs nêcessaires , enfin, à tout ce dont les pauvres auraient besoin. On voit ici que l'esprit, qui a élé si subli:-nc en héroïsme el en prévoyance Jans le letnps de la tc1npèlc, va revivre avec une nouvelle ligueur avec non moins ùe zèle et <l'acli– ' 'Ïlé, dans le calme, pour accomplir de nouveaux tlc– vo~rs. Ce bureau, dès son entrée en fonction, trouva des moyens de soulagement dans les aun1ônes de 1\l~Jgrs. l'arche\'êque d'Aix, el l'évêque de Sisteron, qui envoyèrent à la corn inune, pour les pauvres, le pre~ n1 i er 200 1 i vr es , et I e dern i e r 300. Sous le poids ùe ce nouvei office, toujours d'une si pénible el si douloureuse exécution, quand les secours ne sont pas abondants, el surtout quand ils sont beau– coup au-dessous ùes besoins, quelle force surhumaine, n'a· t- i l pas fa 11 u que Dieu <l i t don né , à ù e pauvres ,, i 11 a g co i s , a q n i 1 a l o i et r h u ni nn i té nya i en t s pé c i al e~ http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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