Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

t72 ll l ~' l' 0 l u l~ form'cr enlièrcnrcnl à la propo~il·iou dè l\le~sienrs le~ consu·ls, pou·r la solennité de cc vœu; il a fait apposer le sceau de la con1n1ünc, a sig·né qui a su, 3j'anl de pins voué de faire payer di~ livres ü ious ceux qui lravaillc·- rai·cnl le ùin1anchc ~ qnelquc pressant qne fut rou\'rage; la même peine <levant s~applit!uèr aux n1nîlres qui feraient travailler lèur~ ouvriers ou dun1cs1iques. l.a lecture du présent y·œu sera faite en ce même liru ( Jcvnnl la paroisse) pnr le greffier Je la con1mune, nn comn1encémenl de ln pro-cc~:--ion du jour de Sainte '"fn J Je ». Celle délihcratioh cl cc vœti on l étê rè'\'èlus tlc qua– rante-cinq signatures, pnrtni l:csqtrclles on complccelles de trois tlemoisellcs, l\lar-ie )~rchin1baud ,· J~onisc Ilou-– gier et 1-Ionorade Allemand; quelques jours après, un gran<l 11on1bre des signataires fut enlevé par lu peste, entre autres, Je second consul, Gaspard Danvcrgnc, le curé Deferre cl le père Je Salon~ capucin qni \'enait tlu couvent de l\lanosque dire la messe tous les din1an– ches à la paroisse, avnnl la peste. Celle délibération, lé1noignage éclatant de la piélé ùe nos pères, quoique largen1cnl n1oùifiée, plusieurs années nprès par l\I. de l.jafitcau, ancien évêque de Sisteron, co1nrne on l'a vu, n 'alleslera pas moins dans tous les temps, que ce vœu solennel, écho . plainlif d'âmes gémissantes, a été un cri spontané de douleur cl ùe n1 isêricorde, poussé y ers le ciel , pour i ln p1orer la http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=