Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

16 l-lISTOlRE cordes civiles, aux extorsions pécuniaires; dans les l 1 rovinces, à l'avidité insatiable des prêteurs, à la rapa– cité des gouvernants, el aux spoliations <les agents subal– ternes, devenue subitement la sauve- garde de tous les i n lé r ê t s 1n a té riels <le !' é lat soc i al , nc pouva i l que fa i re espérer de voir la fin des malheurs publics, dater d'un règne où Rome, veuve de lant·d'iliuslres citoyens immo– lés par les factions, pouvai l en qui llcr le ùeui 1, ~ans effaroucher la tyrannie. L'avènemcn t d' .A .. uguslc, cl ta pacifient ion générale de l'en1pire, sont une époq ne d'autan l plus mémorable dans l',histoire, qu'ils coïncident avec la ·naissance nii– raculeuse de Jésus, à Bethléem, pays soumis alors à la domination ron1aine, el qui , par le contraste le plus singulier, \'èrra dans peu d'années Rome , conquérante de l'univers par ses armes, conquise à son tour pacifi– quement, par la sin1ple prédication de Pierre; deve– nant par la, ainsi qu'il lui avait été prédit, la p·icrre fondameutale de l'Église de Jésus-Christ. Le christianisme, quoique réduit à ci.nq cents néo– phites, à la mort de son fondateur, ne larda pas néan– moins, en suivant sa mission divine, à se propager, et à disséminer, de proche en proche 'i les bienfaits d'une religion qui, en abolissant l'e~clavage, crca l'esprit de famille, adoucit les mçeurs, calma les pussions, et unit tous les 1ne1nbres du corps social par les liens <l'une douce fraternité. Quoiqu'en progrès dans le lieu de son origine, cependant ce n'est qu'en 252 que l'on voit http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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