Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

rnais le blocus u \~tait pas encore élabli. La d)vergcnc~ de l'opinion médi-cale sur le caractère de la maladie qui régnait, av.ait la~~sé propager la contagion, non– s-enlement da:.1s la ville, mais encore au dehors. Anne Il on n c t , r cv i n l de 1\1arse i lIe avcc l'e nfa n.l q u'c lie de\' a i 1 uou r r i r. 'fro i s- io urs a p r ~ s , c·es l ~ à-d i re , 1 e 7 a Q ù t ,_ i 1 s succo.n1l:>èrent tous deux_. Une mort aussi promple et dans des çirc >nstancçs auss! cr.itiqucs <lonnait des inquiétudes. L_cs ho.tnm~s êclairés cl j>(udcuts du pnyst trnignanl qu.'il nq pu.L arriv.cr quel(1uc g,ranù n1!)lhcu~ ~i lu s{~pul turc €lai l p rat iq ué.e com_n1c à l 'ord in aire , pro– po~èrcn l, pour y obvier, d,e f~xn1er el clore la campag-n~ et d'y laisser les deux caJa,-res; mais le cur~ Defcrrc, qu.i. !) e l ard a. p ns à dcv qn i r lui-m ~ 1n c un c <les v i cl i rn es , s'y opposa en dis~nl: ni orle la bête, niorl csl le venin. Cet avis plus qu'irnprudenl, cl qui devait nvoir des suites ~i funestes, t'emporta SlJf Gelui des gens sensés. L~inhu~ tnntion. fut fa.ile selon l'usage, el les corps furent inlro~ duits dans l"égl ise. Dès le len<len1ai n el su rlendcn1a in , 8 et 9 aoùt, on compta deux déccs sans caractère pes~ tilenliel apparent ou prononcé; point <le morts jusqu'atJ 30 , ce qui ~ommença. à. rassurer les cspri ls déj il n~sez alarmés, el ful regardé co1111nc d'un ~~·sez hon augnrG" J\I_ais le 31 il survint un nouveau décès; il n'y en eu.t pl us ens ~ i l c j us q u'nu ·l s c pl embre , j ou r né fa sle q~ i ouvrit la nécropole des pestiférés,_ pour n.c plus la voir (er1ner qu'au 14 mars suivant. On voit ici que la con– la g i 0 n (,1 marché e Il là l 0 nna n l ' ra r de 8 c [\ s i s.o 1 és el http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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