Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

IIISTOIHE est d 'n ne su n v i t t'~ d c col_ n ris et d·ex p ress ion re rn ar q n able. On y reconnaît lï1n~tntion du faire d'un grand mnître el une touche digne d'ayoir consacré dans un chcf– d'œuvre le souvenir et la solennité de l'institution du pain cur.harisliq•1e. La page 161 nous fait apparaîlre 1'·Iarie sur son lit de 1norl, en lourée des npôlres el de plusieurs sain les femmes. L'attitude de chaque personnage est grave, silencieuse, el telle qu'il convenait à la circonstance; mais le frontispice, qui, à la page 165, représente son Assomption , est un tableau plein de grâces et d'anima– tion. Les anges enlèvent ~ïarie dans le ciel, au milieu d'un concert exêculé par un groupe d'esprits célestes, munis de toute sorte d'instruments de n1usique, tels que trompette, basson, violoncelle, mandoline, gui– tarre, violons et chœurs de petits anges ou chérubins, tenant des papiers de musique a la main ou sur les genoux. La pose de la Vierge, porlée sur un nuage, est toute aérienne, el son cortège nous annonce la reine des cieux. Une vignette, à la n1ême page nous offre une seconde image de l'Asso1nplion. Elle est accompagnée de moins d'éclat el de pompe que celle du frontispice. Quahe nnges seulement enlèvent la 'Ticrge. l\·laisqucl tableau! ... l..'art y brille d'autant plus qn'il est entouré de moins d'ornements. L'aùmiration, que sa vue excite, est telle~ qu'on serait prr.sc1ue tenté <le croire que le pinceau http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence