Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

12 ·HISTOIRE nécessaire pour rrévenir ou co1nprimer les révoltes des contrées soumises au nouveau rég.in1e de la conquête ; mais dans la suite, la multiplicité de ses colonies, fut une large voie ouverte à la civilisation. Loin d'imiter les barbares, qu'un génie deslru:leur poussait sans cesse, par instinct, à la dévastation, la ville élernell sut se personnifier dans les monuments dont elle cou– vrit les pays soumis a ses armes; rivale, en ce point, de .celle Egypte qui, en frappant ses gigantesques py– ramides du type immortel, inhérent à toutes ses œuvres, a brisé à jainais pour elles, la faulx dévorante du temps, el a assuré ainsi, jusqu'à la consommation des siècles, leur éternel le i mmobi ~ i lé. Quant au régitne municipal de la Provence, et à son administration supérieure, tout y fut réglé d'après les lois en vigueur dans la république et dans l'empire. On y vil toul à la fois des Curiales, des Sénaleurs, Jes Décemvirs, des Principaux, des Défenseurs de la cité; des Proconsuls, des Prêteurs, des Gouverneurs; enfin pour tout.es les vil!es qui" n'étaient pas municipe3, c"esl– à-dirc, compos~es des habitants des colonies ron1.aines et latines, il y avait le droit p~ovincial, tanl dans l'nr– dre poliLique, que Jans l'administration judiciaire. Il ne faut donc pas être élon né qu'avec un inécanis– me gouverue1ncntal aussi bien établi~ les lois rornaines qu'on a surnominées a si jusi~ titre: La raison écrite, aienl survécu, duns les Gaules, nux conquêtes de l'ern– pire, et qu'elles forn1cnt encore aujourd'hui la ba~c de http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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