Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

'130 lllSTOIRE Saint-1\ndré-lez-A vignon avait des bénéfices allachés à l'église de Sainte-rfulle el lui en confirmait la pos– session. La commune de Sainte -Tulle est encore nom– mée dans une donation faite par Gnigues, comte de Forcalquier, ,à la date de 1149, aux Hospitaliers de Jérusalem; la même mention est faite dans le testa– n1ent du comte Bertrand au mo1nent où il se disposait d'aller combattre les Sarrasins, testament où le château de Sainte-Tulle est donné à l'hôpital de Jérusalem, et qui porte la date cle 1168. Ces deux actes annoncent que dans ce douzième -siècle , Sainte-Tulle avait déjà une certaine importdnce, vu la qualité des donataires el le haut rang des donateurs' suivant raxiôme si générale– ment reçu, de mini"mis non curat prœtor. Une ordonnance, rendue en 1253, par les juges ' nommés par Béatrix, arrière-petite-nièce de Guillaume le Jeune, supprime le péage établi à Ste-Tulle, à l'insu de ce prince, ce qui suppose que celle commune n'avait pas encore élè détruite à celle époque. Ces juges étaient Humbert, évêque de Sisteron , président; Faucon du Puy, Ricard de Tarascon , Artaud, seigneur de Venel– les; Robert de Leveus 1. 1 ÜA sait que Levens est situé dans le voisinage de Saint-Jeurs, berceau primitif de notre famille , avant le douxième siècle ; tout annonce que c'est un de ses n1cmbres qui figure parmi Ics j u– gcs nommés par Beatrix pour prononcer sur le péage établi à Saintc– l\1lle, dès le treizième sil.·dc. http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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