Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

l)E SAI~T.E-TULLE. n~ay3nt eu qu'un tiers <les biens de son père, est Jésignéc à IIeçca, comme une jeune fille, belle, orpheline nyan t de grandes possessions , de§ richesses innombrables et de nombreux domestiques. On peut juger par la, de l'opulence Je son père el de l'étendue du palais qu'il de– vait occuper en fa1nille. La Provence conserve encore d'assez belles ruines, pour témoigner de la splendeur des villa romaines, dans les bea·ux jours de l'empire, et nous faire juger a notre tour, ce- qu'a dû être dans le temps, celle du père de notre illustre patronne. D'après ce qui précède, il me sera facile de démon– trer que Colombi, dans s~n Jli"sto1~re de ~lanosque, et dans celle de Notre-Dame du Romigier, ne connaissant pas la vie de Sainte Consorce, n'a pu dire que des choses erronées, et au sujet de l'emplacement de l'église dédiée à Saint Etienne,. que celle sainte fil bâtir, el au sujet de la sépulture de sa sœur Tullia, dans l'église de Notre– Dame de Manosque, offrant même une contradiction manifeste sur celle même sépulture, puisqu'il dit, pag. 1.58 et 227, édit. Pelicot, 1808, que cette Sainte voulut que son corps , après sa mort , fut enseveli à trois n1jlles de la Bienheureuse Vierge de Manosque. Sur quels docun1enls s'est-il appuyé pour relracler sa première opinion, annonçant que rfullia avait été enterrée dans l'église de Notre-Dame de l\lanosque, et où les avait– il puisés? sans le vouloir peut.-être, comment a-t-il http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence