Louis-Joseph-Marie Robert : Histoire de Sainte-Tulle

DE SAINTE-TliJJ.J~. 107 n de ses terres que bon lui ~en1blcra de donner pour le » passage de la di Le eau , pou ,.an l la prendre à la ré– » cluse qui est dans le <lit ruisseau. sur le logis du >) seigneur dit de Sadon , proche son pré appelé le » Pradon. » 1l n'est pas inutile d'observer ici , que le vo1s1 nage de 1a ])u rance , par ses brou i Il a rd s • nuit souv en l ü 1 a granaison des céréales, surloul lorsque les épis sont frappés par Jes rayons du s0Ieil , étant encore mouillés par la rosée, désastre qu'on pourrait prévenir, si le malin avant le lever du soleil. on les secouait par le moyen d'un cordeau <lont denx personnes Liendraienl chacune un bout, et qu'elles pron1ènernient sur les épis. en leur communiquant un.e espèce d'ondulation cp~i les Jessé– cherait à lïustant' el les mettrait a l'abri de tout ( danger. Le défnut de bois et de collin~s propres à la dépais– ~ance Jes troupeaux, rend les engrais lr~s-rares ~~l lrès– difliciles à obtenir, cc qui ne peut que nuire à l'aman- . - dernent des terreg, et conséquemmeut à la prospérité . .agricole , défaut irrém~Jiable, puisqu'il est attach~ au peu d'étendue du terroir, et à la nature de son sol, où l'on ne peut multiplier les prairies naturelles el artifi– cielles, n~tenùu que les premières ne peuvent <~lre arrosées qu'a,ec l'eau de la Durance, qui, étant une eau de neige presque toujours bourbeu5c froide et niteuse • nuit évi– ~Jcn1mcnt ü ln VL)gétntion <les plardes fourrngôrc~, en http://e-mediatheque.mmsh.univ-aix.fr YM-140 Corpus | Histoire Provence

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