Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

( 9 ) tre pa }'assenlblée constituante, n'étaien contenus par aucune autorité; au ieu qu~e France, malgré l'ébranlement géneral, llau– orité avait conservé encore quelque force, qu'elle perdit par le chan~ement des électeur , • • en JUIn 1791. Cette faute de l'assemblée nationale, et '- a ausse délicatesse d'abandonller son ouvrage' des mains neuves, sa pllsillallimité de ne a faire ferlner les clubs (1), mirent le conlble a l'audace et à l'anarcI1ie. Les électe rs de 1790 étaient gélléralement purs. Les adlnillistration et les tribullaux qu'ils éliren ,le prOllvent. S'ils avaient député à l'assem blée législative, elle n'eut pa été conlpo ée de ce ramassi~ de clubaciers, dont les fl-ères et am.is relnpli– rent tOtl es les autorités de la république , ren~ versèrent }7ol1vrage qu~on le'ur avait confié, et qll'ils avaient juré de mainte irGt C'est incontestal)lement de cette époqlle que date le bOll~eversell1ent de la sociéte. J usques– là, les insurr~ctions n'avaient été qLle partielle. fais a~ors rien ~'arrêta plus l' ambitieux • ( 1) J' estiIne q;ue là o~' il n'y aura pa;:, de club, il n'YI aura pal de révolution. La convention a rendu la con – Itution illébranlable, en dé ruisant ces cave 'ues . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223

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