Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

( 69 ) e renvoi de ces troupes fut une d~s plu grulldes fautes que le comité général ait COlTI– luise. Cette levée était très - bien cOlnposée. Le patriotes étaient restés dans cllaque conl– nlune pour exercer sans entraves les assassi– l1.ats p émédités quand les commissaires l'or- la nerale . Ils avaient donc fait marcher pour cette levée ce qu'il y avait de plus hon– nête , de plus paisible dans chaque comn1.une. En épurant seulement le COlltingent de Mar– seille dans lequel il s'était glissé beaucoup d'étranaers, sur...tout parlni les of.ficiers, on aurait eu une armée choisie qu' 011 Jouvait ren– forcer des levées que les départelnens vo· sins avaient été aussi forcés de faire. Marseille, comme j'ai déjà eu occasion de le dire, influençait tOt1t le luidi; on se 11lode– lait sur 11arseille. Chaque conlmune et1t (lone son comité gélléral. C'était une singulière i s– titution dont on ne trouva·t de traces ni dans les constitutions anciennes, ni dans la nlO– derne , c'était une instit tion de circons– tance. Elle était bonne puisqu'elle centralisait les pouvoirs, et que le peuple l'investissait C::e sa confi'lnce ; mais sa formation était vicieuse, et ce vice devait nécessairement en entraîner la ruine. Les commissaires des sections, qui 1 E 3 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223

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