Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

( 66. ) .. 'insllrrectz'on étCllt le ptltS sctint des devoIr , éJzte le sallit dit peltple était la sl'préme loi. (5) Que le rie/le étaillzécesSClirenz,ent urL aris– tocrate, le négociant un Îlzsaticlble accapa- l'"ell-r, et tous ces grands mots vides de seni que le peuple avalait avec avidité et comme d'Ofclil1aire, sans réfléxion et sans examen. ,JIs répétaient les mêmes péroraisons dans qlleI– ques sections; ils en entreti11rent d'autre de l'ordre, de la paix, et de l' observallce de~ • (5) Je ne puis résister au désir de rappor er le trait su·– vant. Dans l'année 1792 on tOlnba dans le départe~. ent des Douches du Rhône, sur les propri ! tés avec une fureur qui ·tena·t Je la rage L'adlninistration voulut opposer rigoureu– selnent la loi à ce torr(int dévastateur qu· a~lait tout engloutir dans son cours. On arrê' a des IneS'Jres. Elles ne plaisaient pas aux Inann~quins qne les cIl bs avaieat jetté dJ.ns les ad- # Il.linistrations aU.l r élection ~le 1791. Je lue trouvai à côt 1 d'un de ces patriotes quand on recueillit les opinions. Il fut, COlnIne on s'y attend, contre les luesures. Je ne pus pas In'erupêcher de lui dire: mais comlnent pou~ez-volts donc opiner ain.. fi pour la des/ruet/on Boénérale? Il Ine réponlit: Le salut dit peuple est 1{J, Juprême lOI:. Sans doute, lui répliquai-je. Mais dii"eS-moi 'fI/est-ce 'lue le salu t du peuple? A cette question, Illon aniInal-lnachine rongit jusclu'au blanc des yeux. Il sentit t0011te son j . norance et sa Inéchanceté ; lnai~ ne continua pas luoins de tli·availler pour 1 salut dt peu le. à a lniwère. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223