Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

( 29) '.~ lieu au ·mot réaction, ainsi qu'on le verrfl bientôt. C'est le ressentimellt, c'est la vengeance qtl1 donnèrent lieu à ces assassinats. Ce n'est pas l chaleùr. du climat, exaltant les têtes, comme on l'a avancé dans tIn écrit. Les têtes ne sont f pas plus challdes là qu'ailleurs. Nous ne voyons pas (lue dans le Gard, l'Hérault, ni autres dé– art€lnenS où le climat est aussi cllalld q.lle > dans les Bouches-q.u:-Rhône, Vaucluse et le Var, on se soi porté à de pareils excès. C'est qtle dans ces départemens, les circons- ances n" taient pas les mêmes: on n'y avai pas vendu les biells des malll€UrellX fugitifs, dont tout le crilne était de s'être dérobés ' l'écllafaud et aux fusilla(les. Ce n'est pas non plus le ro.yalisme, comme on s'est efforcé de l'établir dans d'autres écrits Il n'a jalnais existé, qlloiclu'on en ait dit, dans le département des BOllches dll-Rllône, de conlpagnie de Jésus. 1 y avait selllement dans la garde nationale de Marseille, une COIU– pagnie qui se disait dZt Soleil, composée, conlnle toutes les autres compagnies, d'ho - A • etes cItoyens.. Il est facile de prouver que les jacobins sont les seuls l alistes, mais peu à craind e, 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223

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