Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

177 ) .................e il n, les fugi ifs avaient les yeu ans cesse to rn~s vers la Frarlce. Leur cœur était tout a la France. Leurs VœtlX é t ale11 entièrement l)our la France. Mais héla~ ! elle gémissait sous le plus affreux de'''potisll1e, couverte d'écllafallds, inolidee de sang, le crime régnait. Les arts, le comlnerce fuyaient cette terre de désolation et de deuil. Ils succombaient sous le poids des réflexion's douloureuses qui les accablaIent, quand la si vous aviez fait et publié cette harangue telle qu'elle est à présent, Milon ne serait pas obligé de manger des Bar~ beaux à Marseille. Bf!-rbatos pisceJ Milo non edaret. De mêlne Rprès le 9 therlnidor, quand on vit changer le langClge et la conduite des représentans du peuple, 6 nos délégués ! nous écriâlnes nou.s : SI vous aviez toujours COIDbattu la tyrannie cornIne vous la cOlnbattez à prése It; i COIDlne à présent vous aviez toujours connu l'importance tle votre lnission, si vous vous étiez toujours pénétré de votre dign1té de représentans du peuple, si vous n'aviez pas rainé nasselnent; honteuselnent votre existence aux pieds d'une poignée Je scélérats, tour-à-tour jouets du cabinet de Londres, et instrumens servPes des volontés suprélnes l'un dictateur féroce, un nOlnfJre ÏInmense d'excellens citoyens, ne seraient pas réduits à trainer leur pénible via t à manger nos des barbeaux, lnais des al ilnens bien plus rossiers, loin de leur patrie, dans des cliInats étrangers, n butte à ce que la Jllisère a de plu~ affligeant. 1\'1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223

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