Michel, Joseph-Etienne : Histoire de l'armée départementale des Bouches-du-Rhône, de l'entrée des escadres des puissances coalisées dans Toulon, et de leur sortie de cette place|précédée d'une introduction sur l'origine des troubles du Midi, sur leur durée, et les moyens de les faire cesser

( Il) ) les onze heures du matin de leur caverne e de la ville, en !)assant ar les rues de l'Ora– toire, àe l'Observal1ce , et la porte de la Je liette. Les prisonniers faits dalls la nuit pré– cédente, à la porte cl' ix, durent leur ~alut à la fra· eur de ces rebelles, plein de la crainte d'être c U.p ~s dans leur nlarche Ils s'écllap– pèrent p l1clar t la retraite. Huit ou di.4 nl0r D S de part 011 cl'autre, furent le résultat de celte affaire, dont le bruit du cati.on senlbla avoir englouti la mOitié de la ville. u Le lecteur est~ étonné que quatre ou cinq cellts homl es aient tenu vingt-quatre 11eures contre tout le reste de 1 aIsei le; qlle, blo– qués dans l'église des Prêcheurs, où un coup de main hardi les aurait désarmés et enlevés, un de leurs détachemells se soit emparé dans la soirée de la porte d'Aix, et s'y soit main– tenu toute la nuit, qu'ils soient sortis de la ville santS etre inqlliétés, n'ayant ni cllef, ni munition, taIldis qu'il était si facile de le~ tOl.lrller par les rues de l'Oratoire et la grande rue. TOtlS les bataillons de la ville avaient d'abord is les arI1.leS contre ces rebel e~, et ils furent . ientôt resserrés dans Ijég ise des Prêcheurs, ai i i lllent ces bataillons e rédui- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_223

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