Nouguier, François : Histoire chronologique de l'eglise, evesque, et archevesques d'Avignon

lIijJoirt de lJEglifè el dl deu venerablesPrelats chaffez de leurSiegeEptfcopal par el1rsCitoyel1- j {ra edrerent dans Ca maifon, &. par (on e tremi{e furent remis dans leur.s ~ 1 SieO'es &. reconciliez à leurs Cîtoyens,auant leur depart Ste. Marthe v u· lut Ce confe!fer ~ S. Front comme - elle fit &. luy ecl2.ra que rheure de fa mort approchoit) le S. Euefque luy prom!t ( fi Dieu luy aydoit ) de la enïr affifter à ce paffege, aioli Dieu voulue reconnoHlre les feruices de fon Ho{lea-c IllY reu~lant l'heure de fa mort. Durant vne année endere Elle fût trauatllee des fieures , k huic1 iours auant fon dcccz ouyt le cœuf des Anges, qui portoient ~uec des chanls de réjouïffance l'ame de la MagdeleIne fa [œur dans le Ciel. Ce que faifant fçauoir a tous ceux de fa maifon Elle leur dit, mes frcres & Cœurs rejouH~ z,vous au Seigneur &. m'en felicitez t rendons graces infinies à celuy qui à retiré rame de ma (œur, & l~ 10 ee par les mains de {es Anges dans fon Royaume celene, mais fouuenez· VOUS! 8 nla tres· chere Cœur d la prorneife que vous m'auez faite de m'honorer de v~{r ilice, &: .fouhaitée pre{enc : "nû faueit elle rna!1dé par S. Maximin t ue dans peÜ de iours el! s auraient le bien de fe voir enfenlble) cc qu'elle n'acomplit p:lS efl:ant en ie, mais apres fa mort. Ste. Marthe huiét jours apre le trerpas de fa (œUf (entant augnl – ter [on mal plus qu'à l'ordinaire, couchee pour fa foibJeife fur le r ft) exhorta (es freres &. (Œur cl iure & de u10urir dans la FoyCatholiqûe» aprez difpofa ~n leur pre[ence cl tO t ce qui regardait {on Mon~ill:r9t les priant de veiller auec elle, & ne raba. donner tant guJelle {eroit ~n vietcomme ils firent»pui communia de [es pro res mains)nl~is (ur an L nuit du iour u'elle maur&t ([es Freres &. {ocl1rs & a· tres domefliques,q Ji tenaient en main des Cierges a lumez & veillaient d l'eoto Ir de fan li s'e{lant en dormis)tout à coup vn tourbillon de vent fufcite par renne y du genre humain éteignit les fept Cierges &. les trois Lanlpes arden es qui eclairoicllt toute la chambre, Sainte Marthe pour lors [e voyant en– touree d'vn nombre effroyable de Demons qui Iuy appa urent , fe mit a prier de la forte! ~ mo Seigneur Iefus, m n cher Hofre, n1es Ennemis {e (ont a{fembles pour me deuorer , difans le Seig eur la abandonnée) PourCuiuons fa perte. rien ne la peut fauuer, mon Dieu ne me delai!Tez pas,accourez a mon ayde. Ces paroUes eueillere Jt les endormi, gui bien ef\onnés de voir les lumieres éreintes coururent en chercher ailleurs) dans ce ret rdement Elle vit ven Or fa Cœur M~lgdeleine vn flan1beau ar– dent da s la main, dont elle alluma les Cierges, & les L~rnpes &. 'ceans fO\hiée~ ~n(emble par leurs Noms J biSVS~CHR.IST par~t lOl ~ eUUlfODn e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_165

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