Monclar, Ripert de : Notes indiquées dans le compte rendu des constitutions des Jésuites par Mr. Jean-Pierre-François de Ripert de Monclar, procureur général du roi au Parlement de Provence

NOTE XXI. 7 les autres Ordres , (1 uand on déclare - q u'i l n'yen a point à faire? que ne s'attache-t-an à prouver que le pouvoir ab[olu, perpétuel & immédiat du Général efr compatible avec nos maximes & avec l'illtérêt de l'Etat? Suarez reconnaît qu' ()ll peut abuCer d'ul1e auffi vaite pu· !là11ce, mais cetre crainte ne fuffit pas, dit- il, pour emp~cher l~établi!fe­ ent d.)une puiffance née ifair au b()ll go vernement ; aut ement il fa droit dire que J. C. n'a pas dû lai er U11 Vicair [u la erre avec une ii grande étendue de poil- oi : Numquid ob cam caufam non eft ho– inibus commit endtt poteftas ad regendam rem– publicam necejJaria; aliàs nec debuij[et ClJrif- 11 Vlcartum in terris relinquere cur,; tanta poteftate. De relig. ('oc. /. 3 , c. 2., §. 1) p. 45 3· Ce rai(onnement eft fax en pl – lieurs points: 1°. Pape 1.)a POillt ce po – voir abColu que Sua ~ez lui [uppo[e, & q i fi rviroit plutôt a la cl f1:ruaion qu'à l'édifi- ation ; la primauté de jurifdiaion que le drai divin lui don le n'a -ien de pareil à defpatifme. 2°. n· était néceifaire que l'E– uli[e eût un Chef, &, il n'en: nullement né.. ceifaire ni q 'i exifie des Jéfuires, 1 1 qu ces Jé[uites [oient rég·s par un efp te e-Médiathèque | Histoire Provence | YP_075 (02)