Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V Il A YS DE p r, 0 VENCE. 5 J temps dans lequel il cfl:oit permis d'agir 11c7tone doli qnod ew bim· nù1m ex l. vlt. C. de dol. & fur ces detix limitati:ons,la Cour fitArrell en Audiance le l 3. lanuier 1614. la caufefolemnellememplai– dée, entre le Sieur de Seuin, & M. Florimond de Redon Lieute– nant general d'Agen, lequel ayant eLl:e Tmeurduditde Seuin,& aprcs fon adminiihation luy iayant communique fcs comptes &. pieces illil:ificatiues, & for cette communication fans autre exa– men ny cloil:uredefdits comptes,ayanteil:é tranfigé, & ledit de Seuin impem: refcifion dix ans & quelques iours apres ladill:c tranfafüon, le proces ayant eil:é euoquédu Parlement de Bour– deaux, par ledit Arrcil: ledit de Seuin fut debouté de fes lemes de relè:dion for ces deux moyens, qu'il n'eil:oit venu dans les dix ans,qui font continuels & cornptables tic momento inmoment11m, & qu'ayant eu la communication defdirs comptes, ifauoit fçeu cc dcquoy il auoit tr:mfigé, & nonobftant que les moyenscy-deifus carrez fuilènt propofoz , & outre ce que fernblables quittances & tranfafüons eil:oie11t comprinfes en ladiél:c Ordonnance du Roy François I. de fan 1 5 39.art. I 3 i. laquelle dechre toutes difpofüions d'emre vifs ou reil:amemaires 1 faiél:es par les donna· teurs ou reil:areurs, au profit de leurs Tmcurs ou Curateurs, & anrres lems Adminifirateurs , nulles, & de 1ml effeét & valeur, & que la nulfüé pouuoitefüe propofécdurant treme ans. S11r le *mb. S'· P Ar l'anciendroiél:, lesmeres voulans auoir fa tutelle de lettr~ cnfons,dl:oient obligées de iurer pardeuatlesluges des lieux, <] u'elles ne comraél:eroiem des fecodesnopces,ainfi qu'il eil:dit en laloy 2.C. q1ûd. mut. t11tel.ofjic.fimg. pot. & li bien cela a efié abrogé par la Noue!. :1. :1.. de mipt. & expre!fément ~ar la Noue!. 94. vt fine prohibit.matres cap.1·. d·'où ont dl:és tirée l Authent. tifdempœnit C. defcmnd. n11pt. & l'Authem. Sacr11ment11m d. tit. q11a11do mut tu– tel. off Toure5fois par ce Statut l'on n'a pas voulu que les merc> qui s'ingcroicnr des Tutelles, mcditans de conuoler en fecondes- 1mpces, fi!fent fopportcr à leurs enfans les fraiz d'vne feconde prouifion mrelaire,d'vn autre innemaire &reddition de compte, lefguels fraiz ne feraient pas redoublez fi les meres conmrnoient les gefiions & adminiil:rarions iufques à la pubcrré,&ledit:S~atut n'e!l: rcligieufement obièrué,ores que trcs-iufie,finon que.Faffai– re fe renconrre purement aux termes d'vne mere qui fe remarie fon peu de téps apres qu'elle a dh~ decrecée tutrice, & mis en fa G J e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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