Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V P A Y S D E p R 0 V'E N C E. 5 I n1tpti'6,ainG qu'il elhecueilly des NoL11;:1. 2. 2 i. & ;iS. defguellcs onr efl:é extraites les Authét.lum-; & vxore morttM C. de (camd. n11pt. & pour cette caufe par les fofditsArrefl:s,les biens des inercs rom– bees aux· peines dudit Statut ont efl:e declarez acquis, non pas aux malles,mais generalemem aux enfam du premier licl:,& ttbe. roru111 appeltiitione omne; tam virilù q11amfœminei fe.v;/4$ comptehe11da11· 111r !. cognofcm 5 6. §. liberorum .If. de verb. jignific. Sttr le J(_gmbre 4. A V quatriéme chefde cet Edic1:, l'on a voulu garantir les pu. piles ou minems des embL1ièhes qui leurs tèroient dreifées parleurs Tuteurs ou Curateurs, s'il leur dl:oit loiiîble de ie faire qLtitter auant la reprefemation des comptes tutelaires, & pieces iufl:ificatiues d'iceux , & que lefdits pupiles ou mineurs enfiènt examiné ou fait examiner lefdits comptes, ayant ledit Stamt de– claré la nullit~ & la caufe d'icelle, en declarant que le Tuteur ou Curateur ferait reputé frauduleux & trompeur, inGnuaut p.tr ce n10yen ce que le droit prefume inrernenir dol en fêblables quitâ– ces & liberations exigées de ceux qui n'ont c©gnoi!lànce de ce dom ils traiéèent par ceux quien font bien infl:rnirs. Et de verité les pupiles ou mineurs qui ont paifé par l'adminifb-ation des Tu– teurs ou Curateurs ne peuuent auoir autres notices & infrru– c1:ions que celles qui leur fout donnces par leurfdits Tuteurs, ou Curateurs,ou par les infhuments hercditaires del 'adminifrr:i.rion qui ne font pas ignorez parlefdits Tutevrs ou Adminifhatenrs. A raifon dequoy les tranfaél:ions ou quin.111cesque lefditsTuteurs ou Cur:tteurs captét de leurs pupiles ou mineurs, qnoy que deuc– nus majeurs,ne peuuêt efl:re que frauduleufes & reprouuées par le droid:, d'autant que le pupile contractât auec fon Tuteur apres l'adminifl:rat1ô finie,non vifis lec1is,& difPc1iléfis r11tiorub11s,ne pouuat fc;auoir fon faic1,nc peut donner vn confemcment valable , igno· rans q1u: in vm11e1fo font,& non tamp11cifcit11r q11am decipitur , comme . dida loy, qui c11m tutoribtU 9. §.qui perfatlaciam Jf. de tran(at1.laque!– le parle d'vn coheritier qui peut auoir plus de cognoiffance de fes interefl:s que le jadis pupile, pour lequel il y-a autant de raifon, que pour celuy qui tranligefurvn tefl:ament qu'il n'a point veu &leu,ou de qL11 les infl:rnmems font recellez par la partie , le– quel ne pouuant apporter fon confemement à ce qu'il igno– re, puifque la volonté n'agit que par la dependance de 1'.emen– d.cment qui l'illumine, ne pellt par confequant faire dçs tran·· G .2. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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