Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

3+ R l! CU E IL D l! Qji EL <Ù1 :ES C 0 Ô TU ME ll déc au Palais, il fuffit li telles fene!l:res foot hautes de: fept pans~ & foot trclil:féc:s comme de!fus. Mais d'où pent e!lrc conveouë cette varieté touchant la hauleur dcfdites feoellres? c-ar pour cc qui a ellé cy·ddfos remarqué nou~ les avoos veu 1auler de dix p.ios à oeuf, ~de neuf à fepi > felon la diverliré des tc:mp~. Pcut-elhc que c'elld'autant que la ll:ature des hommes s'c:o va journelleoocnt appetdfaot à mefure du declio de la oat0re: car il y a de l'appHcoce que cette hauteur n'a c:llé ell:ablie, fi non qu'afi11 que le voilin oc p&t voir les fecretes aél:ions de Con voifin. Ou bien on peut dire que nos majeurs ne {e font couLeotez d'une h .llm:urfuffifaore, pourn'efl:re vcus de leurs voiiins, mais que craigoaos, poilible,ou le larc10 ,ou les immondices, ilsoot voulu que lcfditcsfenefl:resfulfent fi hautes, que celui qui les foifoic faire n'y peut advenir, même du bout des doigts. Mais nos mo– dernes (e font contentez que lcfdites fcuefires folfeot de telle hau· trnr qu'ils oc puilfc:nt eilre veus de lc:urs voifios. Lesquatreou cinq precc:dentes periodcs foot nofires. Revenant maintenant aprés un long détour , à répondre à la que!lioocy-cle!fus formée 1 touchant lefdits jardins en fufpeotc , on peut dire que le Maillre de ladue muraille ne peut faire aucuns dcfdiri jardins (e repofant mêmes fur ladite muraille 5' elhns cm fo(pente for le toit de lad1te mai(oo bail'e, à c:aufe de l'incommo• dite E< dommage que le mairlre de ladite m~ifoo baffe endureroir, taot par le de gout de l'eau, de l'arrofage d'iceux, que par la cbl\.tc de la terre dcfdics jardins fur le toit de lad ile maifon ba!fo. Du LIY rc: de~ Termes, fol. J i9. Des I'rivez, & comme !11 Co11r 4 o:rdonné qs'il y m eh en chaqrte mai{or;; & pourqrioy. 011 Je _{o,,,t ln Privez en ce P11p. Si 01i en pe11t.faire cmtre mie rmirr.ille commmu. Si on enfait , q11'tl ejl ben de lio1>bler l,-idite mr~raille, t.1'.f!znt Urt im ervllie entre de1!x, & poM·q11oy. f2.!:e q11oy q11 on f n(fe, 11dvenant domm11ge à ladite m1~raitte , it doit ejlre re– p11répllr le mlfijlre des Privez.. · CHAP. XII.' D 'Autane qu'au prece<lent Chapitre, il a elle iucidammenc parled'unPrive_, il ne fera pis bor:.de propo$~de :Hu:ii;y qucl'lue çhofe des Pnyez pu forme de repiifo~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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