Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

1 + RECUEIL o~ Q_l,ULQ..!''ES CouTuMtt defdiu fruits, & voulut, ou aim~t mieux couper lefdits arbres,que communiquer à fonda voiûa la moitié de(ditsfruits; les Ellima.- 1eursdoiventaudit cas declarer que le proprietaire defdusarbrcs les pourra couper, cequ'il fera dans dix jours; & que le bois dd– dits arbres apaniendra enrierement aodit proprieraire,aucremeoc & à fa ure de les avoir coupez dans ledit temps de dix joun, lcfdirs Elhmateurs doivent ordonner que lcfdits arbres demeureront communs & megers à la fofdite qualiré. ./ Mais fi routes les branches defdiu arbres ne pmchcnr pas fur Ja pr oprieré dudit vo1Go, a1os qu'il n'y ca eut qu'une, deux ou trois, ou plus Oll moins, il faut ordonner de meme des branches paniculieres. que ccqui a été die cy-delfus, lo1fgue roures les branches defdits arbres vont panchrnt for ladm: propricté dudit Yodin. Dudit Livre des Termes, fol. 78• .'1 q:ti doi'!Jent apartenir les fr11its des nrbrts plantez a11x confins dt dt11x diverfes po(fcJfio;zs 11partenn1is ~ clivers ;ueÎtres, s'inc!in11ns le/dits dm." ubres m l11 poffe!fim de /'1111 d'iuux. c H A p, V. S 'Ii y a dc:s arbres planiez aux confins de dl'llX po!fdlions apar· tenans à divers mai.tee>,.& que le(Jus arbre, pane hem fur une de(dites pollclJioos, il y peut n:dire controverfe à gui les fruus èle(dits acbres peuvent & doivenr apatrc.:oir. Car celui en la polfdlioa clu,i.uel lcfdns a1 bres pancheor , dira que tous lei fruits dcfdîcs arbi'!> lui do1vc o1eot1erernc:nt ~par1e- 11ir, à caufe de la fuulc &. du dommage qu'il eodure pour l'1ncli– Dation defdirs arbres fur fadite po{fcnion. L'autre foûtieodra le conrrlire, dilant gue lorfquc; )e(dit :ir– bres furent plamtz aufdin cc.nfin,, ce fut de la commune volan– te dei panics, & puifgu'rn ce t(m,- là lcfd1te1 pa ~ tin furent d'accord de plaorcr, lcf.-Jiis arbres aufdtts coi.fios, ils (ça1•oieot bien que {j lc(d1ts a1bres v11wicnt, il rourroit arriver naturelle– mc:ot, qu'ils prnd1eroico1 mi dcça, ou dtlà; &. toutc:,fois n'a. voient pourvÛ a C.:'Cas•Jà: & qu'au muytO de C:C 1 ltfd111 fruÎU do1veot êire communs & ml'ge-is. # Su!quo1 11 fJOt rdoodrc que f~n~ ~voir tgard audii p.1rche– me_otJ fi lcfo11sarbre) onl é1e planté) par ldd1tc) parnes, -011 par a utrcs e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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