Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

i 1 REcllEIL DE i._:ii;LQ.!IES CouTUMtU gr:1nde dlfhnce, garde gue le plus grand Apier n'attire le moin.:: dre, & d'ailleurs fùurnir aux Abeilles une plus large campagne, & une plus graudc moilfoo de fleurs, pour la coofrchon de la. cire&. du miel. !!.:!elle di.fiance il f1t1Jt gt1rd,-r en Prove1;ce en pl 1111tttnt àes 11'1rn a11prls · d11 fonds d11 voijin voijin, & q1e 'elle fe g1tYdott jadis Cl'> Atham. CHAP. Ir. S I quelql:llo veut planter des arbres en fa polfdûoo au Pa vs de Provence , il le peut faire pou1 veu qu'il les plante une canne lcitn de la proprieté de (on vo11Ïn, laq uel•c dillance doit cllrc gardée, foit qu'on plante dei arbres ou au long ou au large de fa poffdlioo : comme il ell: écrit au L1v1c des Termes, fol. 121. verf. Pllirarque en ladite vie de Solon, & Gajns en fa loi derniere, JI ftniommregim!omm, {e fondant fur la 101 dudit Solon, reg!eot aurremeot ladite d11laoce que oc f'lt ledit Livre des Termci, ~ll lieu fus alkgué, di fan; que qui pla1m:ro11 en fon fonds no Figuier ou Olivier, il fallolt que ce füt à oeuf pieds loin de la propriéré de (or.1 voilto; mais qui plaoteroit tou1e .~IJtre forte d'arbre., il falloir qu'il lei p!-1M:1t feul.:meot à cinq pi eds loin de l:i.d11e pro– ·pricaé, fai(aos difference de(d its deux a1bres à tous les autres, parce que ces deux arbtes je~nt &. erendeot leurs racines fort loin,& oe peuvent ~ire prés d~3utresarbre< qu'ils ne lc:nrpotci:-nt grand dommage, car outre qu'ils le ... r, fouO:rayent leur nourrl!u· re, ils leur jerient encore une inflt•idon qui leur e1l 1H11Îtble, Aux fufd1ts d:ux•:ubrcs, on p)uVoH encore ad·côrer le Noyer, dont le, raci oes ,'c; Ile ndent . .(li fort 101 o , comme "ex peric:: nce nous :ippreod l &. l'o.nbre dl graodcm~nr ouilible :l iouces fones de plJntes, ainli que die Pline en (,in bdloire naturelle, lib. li• ,http. ri. Et li /c(d1ts rlc:ux ail.1rc1 par la 101 de Solon dc'i.Hot ~tre plant~ un plu plus lotu que n6cre CoCnume ne reqo1erc, nc'>irednc:: colhume dl plus plamqreu(e que ladite Loi: d'autant que frns d1l11m.. 'l:100 cou, arbreseo ce Pays doivcntdtrepl'amc:i: uoe caooe Iota du funds de n~uc voifio. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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