Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

464 ST AT V T S t. T C 0 VS TV M'ES )'oarovant, l'on n'a pas fimplemenr regarde la per!onne, mais l'inrer~fl:, & confoquemmenc l'on a entendu y comprendre le p!ege, autrement ladite exemption & priuilege feroit inutile au principal,veu que il ferait oblige de releuer & garentir le plcge .& par ce moyen l'on a voulu que cette exception coh4reret rei non perfan.e, & partant qu'elle fuit au nombre des excepcions , q11.e prof11nt fideu1/Jori , fclon ladite loy exupttones 7. & la loy onmes 19 Jf. de except. qui determincnc, que omnes exceptionesq114 reo com– ptttmt,jidei11Jfor1 q11oqr1e etiam,imiito reo,competunt, aufquelles loix s' a– corde la loy fi tejfamento 49. injin.jf. dejidefojfor. quivem que contr4 i11ru farmam fidei11/for in d11riortm conditiomm 11ccept1U non intelligatur. la loy fed Ji 9. §.non fal11mjf. ad Senat"fconf. tMaced. qui donne la rai– fon, Jè;auoir, qui.t & ipfe jideiulfor mandati haba regrejfum, & la luy definJiones I 1. C. de except. & à cau[e de ce, cette exemption ne peut e!he comprinfe au nombre de celles que jidm1Jôri nonprof11nt. & defquelles fair mention Cujas en fes obferuat. Liu. 1 9. Chap, 29. eu mefmesdgard que les Cicoyens d'Aix contraél:ancs, ne le dcfpartenc pas de leurs priuileges, ny ceux qui conrrac1ent auec eux n'oncla volôté ny l'incereft d'en ftipuler la renôciation.Omre que les priuileges des Princes doiuemeftrc largement incerpretés, en quoy il n'eft rien fait contre leur inclination, v eu que il n'y a rien de plus conuenable à leur Eminence & Grandeur, que de fairefobfüler leurs liberalités. Cc qu'a voulu dire Iulhnicn en la Nouuelle S 1. Chap. 2. en ces paroles, Omne bo'1111m ji11e a Deo ac– q11ir1turhomimb/J4 ,ji11e ab !mperio feq11eme De11m,duet ejfe ma11Jim1m (-,~ omnù malttid! ac diminr1tionis extrane11m. Que la larce ne procede point de la conuention, mais de la faute & demeure du dcbteur principal ,qui ne payant dte dtéla encourt la peine que l'vfage a 111- troduit in od111m non/ôluen1t11m , & par ce moyen, fi le plege eftoit fojct au payement de la latte , il porteroicla peine de la demeure du principal, qui efl:ant muny d'vn priuilege fcrebat JIM fùum d11rJre, & que le retardement du payement ne lepouuoit pas charger d' v ne peine dont il eftoit aifranchy par ledie Stacuc; Ec pour ce qui eft defdits Arrefl:s,ou 1ls onr efté rendus fur des circonlbnces parriculieres prinfes delaqualite des principaux obligez, dont!'o– rigine, ou priuilegen'eftoit pas bien iufüfic, ou bien les moyens &circonJl:ancesdufait n'oncpas efté bien rcprefenrées. Tant y a que lors de ce dernier Arrefi:, les preccElams ont eflé alleguez, deux d'iceux comnumiquez, & la. lluefüon agitée durant deux Audiances. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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