Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

n· V p A YS D E p R 0 VE N CE. 41 7 Majell:e, qui n'en retire pas beaLÎcoup,:\. caufe des frais qui fom faic1s pour les bailler à ferme. Et parce que ledit droiél de Late efl: penal & odieux, introduit contre le droiél: commun, & pa-r vn vfage particulier aux fins de punir la mauuaifefoy, &. que ceux qui exigent lefriits drtj)its font vne infinite d'abus & d'oppreilions, les Efi:ats demar..-Ooient que lefdites lates ne peufîent efl:re exigées a:pres deux ans, puis que par le droiél: commun les prefcriprio1n pour les chofes pennales ei1oient pluscourtes, & le Prin·ce·derer– mina, ,q.ue pour cetrn de la Proumce ledit droiél: demeureroit pref– cript par le laps de cinq ans,. ce qui el1: obferué. H en eO:oit de· meii11e pour les parrncins,de{quels eft faite mention audirSrarnt. Et J fam fçauoirqu'au temps dudir Statut, ceux qui pofi:uloienc e!roient Aduocats & ne prenoienr aucuns falaires ,. appellez pa– trocms , aup-ara.uant qu'il y eufl: femence , apres la·quelle ils au oient accoul1:umé de p.rendre dix deniers pour chaîque florin : Mais par l'Editt de reformation de· l'an 1 5 J 5. il for ordonné en L'article 10. foubs le titre de foubfmiffions, que pour extirper la grande exaélion qt1i fe fâifoit par le( dits Pro.cureurs, il reur efl:oic deffendu d'exiger ny leuer ledit falaire appelle patrocins, ains qu'ils fernient payez & fatisfaiél:s· comme ez autres Cours ordi– naires, & felon la taxe d.eScürdonnanc.es. Neng11n non den rjlre pres ""corps .i fa maifon 1 on 1111tra,pcr.de11te cit1il· REJZYESTA. I Tem ji1pplict1n, 111e per nwgrm dewe cit1ûde qnalq11,s Court q11e JÏ4, 011· tJNe fom prtr1tleg1ada, dzrell,sment on mdzre{/amunt, nenguna perfona" denfra lofd1ehs conlraéfs de Pro11enfa,& de Forcalquier,nO/'J deia ejfer prtjfa de l.i perfanna. ny a11trammt· empen11da darTfra fa propria matfan, ny en autre hoftal, ben que tal-perfona fojfa de la perfona obi1gada, per etiitar di~ uerfo inconumiens., q11e poy1ian venir à- eau fa de voler tlYli'I per forfa -ct111- q11e homme d1 ben de f p.n liofta! propri, 011 d a11'/re. R: E·s p·o N s E. I Lfemble iu{fo & equitahle, qn' aucun debitem obligé au·corrs' ne foie rire par force contre fon gre hors de fa maifon, foie qu'ello luy aparrienne eo proprieré,ou par droit de loüage,ou fait vne holl:elerie,àurat dix jours,comptablesdu iour de fon arriuée, . fi ce n'el1: en cas de delitoucrime occurrat.Et nous plaifl: ciu'on fe &iJ.rde bien, p"our faire expJo.iékr telles cap_ti6s p.erfonnelics dans e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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