Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence
t> 'V p A Y S D E p ll 0 Y E N C :f, 3 6 5 Neantmolns il efr véritable qu'en ce qui e!l: des .charges&. impo- 4idons, le droiét ne s'efi: point re!l:raint aux fruits, ains a coufiours voulu que is {olt14t lribotum 'i"' poffe~ionis no(cit11r habm comptndium, comme le dit Cafiod. lib.4. variacat-•4· Laloy dermcre §.Jin 111utm c. de bon. 'Jfl4 li~. & la loy 1. C. de bon. materh. obligent indefinimenc le pere de famille de payer les charges deuës par les heritages de [on fils. Ladite loy nequeJlipmdrum r 3 .de impenfinreb.tütalfaO.refu– {e. au mary la repetition de l'impofition ou tribut concernant le fonds dotal. Si celuy qui joüyt des fruits dl: obligé de payer les charges qui excedent la valeur de{dits fr11its, il y a deux remcdes qui luy font donnez par le droiél:; l'vn cil:, de recornpenfer cet excés par le profit des années precedentes, ou fubfeq uences, !. le– f,"'"m 17 ffi de a1m. lttat. l. ex vsno 1 3 .If. de tri&. vils. & ot. ltg. t. L11citu 1 l . ff. de aliment. &cibar. ltg41. lequel remede fait que les Fermiers ne peuuentefl:re defchargez dulouage,s'ils peuuent remplac~r la fl:erilicé de quelques années par l'vberté des autrcs ,l.ex conduc1o 1 5. §Ji vno 1mno .If.local.L'autre remede cft,de fe deparcir de l'vfofruic1, J,c11m fmfl#4rim 64 /J.de vfafruc1. ~fi les vfufruél:iers n'abandonnéc ,l'vfofruiél: qui n' efl: rendu perpecuellemét Inutile à caufe de telles charges, ils font obligez de lesfupporter, œ qui a efl:é remarqué par vfngel·in d. l. mq1u. dttmp(nf in rebJM âol •l.fa! l. où il foufl:ienc ciue le mary doit fupporter toutes les Tailles, ttibuts & impofl:s faits fur le fonds dotal 1 & fi omra cot/fflarum excedemll fruélm dot/& p~ufi v1r renuntiare doti jiculfrufluarirn vfaf1uélui, & en la loy eum 11tl 'jlltm' C. de vfu. & habu. Il dit '}Ue 011us quod imponitur 4 rtpublsca vel 4 fifèo Jirnt (jl tr1*ut11m omn datiorum & cotlec1ar11m indiflinftè perti11el "dfrnétuar1um. Bart. for la loy derniere de impenfin r(b, dolalib. faé1. p2rlanr d'vne forrereife dotale, dit que le mary cil: tenu en tem·ps <le guerre de fupporter les frais de la garde. ~t fi 1m;enfafaél4 ef flnt m4;oru qu•mfruél11s non debent rtpm, & fur le wefme fujet, Pt– rrgrsn. dtfideicomm. art. 40.n z.o. z.1.c} 12.. ditque fi le mary ou l'heritie1 greué munit la fertereffe de Canons, & y fait de fortifi– cations permanences, il en peut demander le rembourfemenc fur le fonds; mais fi durant dix ans il y a tenu des Soldats pour la garde;, il n'en peut pretendre aucun rembourfemenc , adjouftant que fi major fi11ffit impmfa quam fr11c1uum perceptio, id ad onU1 maritt & h4red11 pmimt. Et il ne faut pas prefuppofcr que les impofü ~ cha•ges dont pa.rlent les Loix & Les Doél:eurs, ayent des caufes differences de celles quiont caufé les debtes & rentes cofl:ituées dont les Communautez de cette Prouince fc treuuenc chargées, z. 1 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=