Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence
;61 ST.ATVTS !'t Co STVM:t.s ~n vne {eule fois, & on met vn_ fonds pour le payement de touce, les debtes Jcuës p1r les Parroi!T\;s, payable par les taillables au fol• la liure, dat1s certain nombre d'années, ou bien par cinquains, di. z.iins,~u autre quote de fruits.La Taille ordin:iiredoit e!lrc paye<: p.i.r 1'11lufrucluaire, q111a h"" indtéliones jiue 1rtbu1afi111t o,;er.i frnc7uu 111 !- v{ùfru.111 7. §. :..jf. de ""fufruélu, l. q1wo 1. 8. if. de vfu. & vf ufr. /eg. &à r.i.i{on de.cc, Iemary qui prend les fruicî:s des fonds dotau_~,c'rt obli~c de foppom:r les Tailles, t. neq. 1 3 ·if. de Imp. inreb. do1,Jl.faff ce n\:ll pas pourcant que les Ex1c1eurs à faute de p_:i.yemcnt, dii: cuffion faitt:e des fruits, ne pui!lèm faire execmion.for le fonds qui doit la Taille, & en confîderatio11 duquel l'impofition eft· faiae. Et parce que la Taille impolt:e pour k dcp:i._rtcmcnt des dcbtes regarde le perpetucldefohargememdLt fon<ls, l'on adifpmeiile propriccaireefl: obligé de la payer·, & d'en rembourfer l'vCufruc. tuaire, ou fon heritier, auec imerc!l dez le iour que l'vrnfruict a prins fin, fo1t 11c1ione 11eg1111omm geitorum, foit parce que cellly qui a. pay.éeU: au lieu & place des creanciers acquittez, aulquels les in terells ell:oient deubs. Cette que!1:ion e!l fort efpineufe, les vns cftiment qu'il faut conliderer le temps auquel les <kbt~s fom creees pour rCJCtter cette charge for celuy qui po!Tedoit les he– ritages en ce temps là, par trnis raifom. La premiere,venque les emprunts faits pades.Communautez'en temps c;alàmireux-, ont tenu lieu des Taillesqu'eUes euffent impofé, & fait leuerfm les potfdfcurs des heritages, Ji la neceffitc Ju temps & de fa charge commune qu'il fallait acquitter, leur en eult: donIJé le loifir, & pir c::c moyen que let dites ddncs Joiuem e!lrc payles p;ir ·cet1x qai am oient cfl:é conrra.ints de payer les Tailles ç.iui euffent ellé 1m· i:ofecs poar acquiterla charge commune, fi les emprunts n'cu! font et1é bits. La deuxiémc, veu C]Ue des le iour que la debce efl: con en.:,les corps des Communautez,& les biem des particllliers demeurent obligez; & parr:rnt,et:llX cpηOl~R fa1daditl:c debtr, &. ol lig~ leurs foncis pom cc fubjCt, la Joincm acquit-Cr, & non pa1 cn1x qui ne l'e nt comraél:.éc, atin que contre laloynarnr!!-lle-, l~s vns ne foienr inqufotez po.ur <lcbtcs c1ne les aun:es ont comraélc, contre l'intention de i:l. loy exp1 ÎnH'e in l. r, C, vt nul!. e.-.: vùan pro ~fun, lrb J r. La rrni!icme, vcu tFlc· les c,aufes qui -doanem fobjet aux debtes font les Beaux des guerres,!:'.<: autres chafl:imens <jUe nos pechez attirentfori1oschcfs , & comme les po!feifeurs d01uent !ouffrir la force Diui-ne, ou les .cas fortuits des tempdlc' ficrilitcz, & :iutres qui rnn!umentlcs fruits; ils doiuent aulli fup- porcer e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115
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