Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

· tH P ~vs n ll r ... o v i N c E. :n 3 t1tf#Î1'. c11mJ. porte que le be!hil eft quottifable; Mais i-efdics af– {oiiageurs-ne prindrent aucune informaLion de ce que les parti· .culiers po:lfedoient, fait en facultcz mobil1aires, uafic , -obliga– tions, rc·ntcs, conll:itutionsae penfions, & wtres moyens fe{;recs, moin..-s en meubles meub'!ans, ce qu.i efr prouué tant par J.es ver~ bauxqu'ils firenc,qu'cncores par ladifference de lataxe & ailiette .des feux, qui ne procede que'de l'ell:eDdnë,bonté, & commodité des terroir5, nullement du negoce,trafic, & rentes particulieres. Ainli voit-o~ que la ~ille d'Aii.: capitale d. e la Prouincc,eCl: atfoüa– .gce 48~fcux ~ demy,&celle dePertuys qui e!l: vne petite ville ell: :iffoüagée 48. ~"eux. S. Maximin 46. feux. Brig11ole,-0ù le Sicge du 5enefchaln'aeltéerigélinonen1'an 1 57 8.47. feux. Tharakon, cent feux,&: certains Villages&. Bourgs qui font foubs la luri{Cli-· él:ion de Seigneurs pa.rticuliers , .à caufe de l'ell:enduë ou bonté de 1eurs ccrrois, omefié _grandement affoüagcz, comme Mano{que portant 'tiltrc de Ville en la Vigueriedef<>rcalquier, affoüagé # feux. Ollioules en la Viguerie d'Aix, 33. feux trois quam. Trct:r. en la mefme Viguerie, 19. feux~ doncqucs,foub-s pretexte du bef– tail qui peut cfl:rc affoüagé, & ne l'eft pas pourtant en tous les lieux de. cette Pr<mince, on n'a pasdeub conclurre que les mar– cl1andifcs, negocc , & autres facultez '1:crettcs qui n'ont iamais efl:c. mifes aux Cadafl:res des ViHcs &: lieux de 'Cette Prouince, ayéc deubdhe encadafrree5,taxees & quottifées, ains tantfeulc:– mét ledit beftail,par les raifons cydeifus marquées,le!quelles doi– u6t foruir d'imerpretatiô aux paroles du! fufdit Statut, •#t11m Mt1r– ch4nds & nuyrig#im h4#tllts pl11fiours & ditltrfls mtrrtthdtJries & 4Utrs. Lefquelles doiuent efrre prinfes c,ppulatiuemér,& pour vne mef- 1.11c: cfpecc de negoce & trafic, veu que les m:m:handifes qui font venduës & debitées ez Boutiques~ Magazins, ne font point al– liurces & cottifécs. Ce que delfus donne fujet à la dcuxiémc'.quc:ll:ion,qui confiftc à fçauoir fi les manam & habicans d'vn lieu ou Parroilfe, ayans droiél: &faculté de faire paifl:re leur bcfiail aux terroirs voifins, !'ou peut enrooller & quotriier ledit befiail aufdirs lieux où font , les pafHs &herbages aufquels l'on meme paHl:re ledit bell:ail. La raifon dc:- douter dl: prinfe, de ce que ledit bcfl:ail cfl: reguliere– menc cnroollé &. quoctifé aux lieuxoù habitent les proprietâires, & où ledit bell:ailefl:hebc:rgé , & paifl: vnegrandepartiedc l'an– née,& par ce moyen il feroitquottifé en deux pam, & pour kc– luy, le proprietairc payc:roit double Taille ~ rcdeuancç. .M~is e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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