Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

· D V P A Y S D E p R 0 V EN CE. 1 j corne prenant à cefmoing laDiuinité du Sacrement qu'ils font,& logent enleur poiél:rine,& p:i.rce que la verité c~ prcJumée loger en la poiéhine du Prefrre,de laquelle forme de ferment fait men– tion R.ebuf. in prœm. conftit. glof 5· n. 2.7. · ·!<F3.. m··~··f43··m··E+3··E<iôH<W··~· ™··&E.. f43··r<W··~· m··f43.. E<W··E<iô3··E+3··~Hfl··~ LeJ C1uijès des falaires, & aliments,ne fa termineront f4r efcript : m4is moyenrJJ1nt ferment ,fam appel. O v tre ce,defirants defraciner les procés, & leur doner prom– pte fin; à ce q ne les parties ne foient trauaillées de fatigues &de ddpcnces, & concra111cî:es en quittant leurs maifons & negoces , rauaudcr par le Palais; & parce moyen ne s'appau– uriiiem. Par cette noll:re preicnte Loy, durable a rouuours; Nous ftarnons & ordom1ons, qu'aux caules des falaires & autres qui ne mocent que iuiques à deux floïÙ1S,&aux caufès-d'alimens, quiiont dcmandCes par deuoic & otllce du luge , il foie proce– de en icelles,non par eieripc; mais par delation de ferment deci– foire à celle des parties que le luge aduikr.1, là où il n'y aura au– tres prennes, fans appel & propolition de nullité, ou forait pour incompetance & detam de jurildiél:ion. L A caufe des fabires & des aiimencs a rouliours efré fauorifée par les Loix lJ1l.111es & h.umamcs, pa1c.e qu'ils regardent la vie & encrecenemcnt des hommes,& ne penuent recet;oir retar– dement,&~ raiion de ce ils ne doiuent rencontrer de la longueur en l'expd1tion de b Iull:ice. Le fa.id des fa!aires, & le fujet de la. faneur efl c::-.pliquc au chap. 1+ dn Demeron. n. 1 4. & 1 5. e.1dem d!e reddes pr.w1112 J.,b,,m arttfolt! occ.ifiim q11111 p1111perejl, dr ex eo J11- jhm11t t11J!in.1m fi. 1111 & pour cette me!ine caufc au Leuitique 1 9. il cfl:oit <lit au n. 1 3. qlfe non mora.~1111r optu mercet1'1Y'f t11z 11p11d te vf– "J'•e mar.e & T hobie chap. 4. n. r 5.Jl.ittm ei mercedem reftitue & mer– us mel'rfYJt-r'f /IP ap"d te omn1110 non remaneat, ce que Iofephe au liu. 4. des antÏljl1Îtez ludaïques chap. 8. afuiuy,non procraffznand4 fll1u111. ,ç,:1 f • .'r><:• '? rtddrnd11m. Et Platon !1b. dr leg:ih. 1 1. nori feu– lement 1e voll \oit que le debceur attédifl: la demade, mais enco– res qn'11 offrifl k falaire à peine du double, & pa yafl: les i~terefl:s par chafqne mois. Et pour les alimenrs futurs , les tranfaél:ions faiél:es fans caufe infre & coo-neuë foorreiecths. t. c11m hi ~-Jl de #ranfaa, & ne fonde[dits alliuents fojetsà compenfation l.m ea ~. D e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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