Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V' p A Y S I> I! p R. 0 VI! N C 'E. 3 l j 011 cle faire clorre & arrefrer leurs comptes ,fuiuant l'Ordonnan– ce,& les Arrefl:s d~ Lidice Cour,:\ peine d'efère decheus; &celuy qui fut donné en la. d1ance du 1 .?·Nouembre 1 610. au profit de M. Antoine Perraud Procureur eo ladite Cour, contre Louys Aycard M. Apoticaired'Aix; &. celuy rendu aufli enl'Audiance du 18. Decembre 16 34·· au profitde M. Looys Rccque Procu– reur au Siege de Draguignan, concreAntoine Gardenc M. Apo– ticaire de ladi~'te ville. ce n' ell: pas pourtant que lefdites Ordon– nances foient fuitlies & gardées:\ la lettre,& rigoureufemenr, & notammentenfaueurde ceux'}u.iont reçeu les marchandifes 8'. fournitures, non plusqu'auParlement de Thokifc, a.inCique l'a.t– tefre M. Maynard liu. 6. chap. 87. ainslaqualite des pcrfonnes, celle de la marchandife & fournitures, la foire & continuation. d'icelle~les.circonfulnces du temps & des affaires font relafcher fouuencesfois-de cette rigueur~ -m-~··m·m··m·mm·m9·m .. &iHMm·-t>-m··tf>H~!·.O.·E*·™·m·•·m·~ !1.!!,t le m1ûjlre necongeditPM fa11111tr.:t1111frt 111Mnt le temps: 111111111 ltq.Hel 11uj?1 le merce1111ire. neq_uilter.11fan mAijlre· I Tem, qu'aucun ou aucune mercenaire n'ofe ne prefome quit– ter fon mai!l:re auant 1on terme expiré, auec lequel maiftrc il aura conuenude demeurer. Ny pareillemcm,le maifi:re ne pour– ra congedier auant le terme fon feruiteur, ny fa chambriere, ou mercenaire \ s'il ne fumient quelque cas fortuit, ) fur peine de vingt cinq liures pour chacun,& pour chaque fois, & de la perte des gages.. Extraiél:.du Regi!l:re appelle Leo, fol. 166. vmiJ. I L feroit grandement profitable au public que ce Statut full &. ·peu Il: dl:re obferué :\la lettre,& rigoureufement, parce que les feruiteurs &. merceMirc9demeureroienrdansle refpefr, trauail– lcroient auec affiduite, & attacheroient leurs affeêl:ions au bien & aduancemenrde leurs mai!l:res,&ceux-cy les tra·icîeroiéc-fauo– rablement, &. auec g1·ande charité: mais nous fommes arriuez à. vne fi grand·e depraoation de mœnrs, que quoy que les calamitez & fleaux fe redoub!endùr nos chefs, que le peuple foie reduit à vne extreme mifere: toutesfois en ~ette Prouince il{e trouuefort peu de perfonn~s·qui vueillem feruir, & ceux qui fernenr font pour la ph1s grande partie .fi peu·ioigneuxdu bien èie leurs mai- . Rr e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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