Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV l'AYS llE ·f'1'()Vi't1CE, 1.77 qna.lité, &'. e!l:ant!a~iél:c Gir 1 io11 morte de la :naladi~ contagieu.!e, Iailfant vn fils deptus decedc, lad1cl:e Magnm auro1t demande la refücution des cho!ès par elle confl:icuées, qui luy auroit efte ad- iugée parledit Arrdl:. · Et d'a.ntant que l'vne & l'autre de ces dctlx opinio11s cmploye des Arrefi:s rendus par ladiél:e Gour, lefquels ieroiem contraires en vne mefme quefüon de droic1, fil'hypoteie efloit femblable, ceux de la premiere opinion expliquent ceux-cy, l'.x. aduancent que ledit Arrefl: general du 6. Auril 1607. efl:oit pour vne don– nation pure& fünp~e qui n'eft reglée & afl:rainre par ks lo1x qui affeél:entlesdotsauxenfans. Celuy du30.Mars 1631.n'efl:oit auffi qu'vne pme liberalité de ladiéte Antiboul, pui!gue fa f.lle eO:oitheritiere vniued'elle de fon pere,& l'augment de dot qu'elle :rnoit fait volontairement, & fans contraime ne pouuoit prendre les qua.litez de dot,que la mere fait par ncceffité, & comme obli– gée fubfidiairement de doter fa fille, qu'il en dl:oit de mefme c!1,;; autres, & que outre ce,la quefl:ion n'auoit efié traiélée ou defea– duë, & me!ines celuy du 9. Mars I 6 3 5. ayanr e!l:é rendu par for– dufion, & qu'il ne doit e!l:re fait fondement for la loy interfocerum 2.6· §,c11minterff. depaa. dotal.k& la loy etiamji 8. C. dtiur. dot. tant parce que elles font enrenduës de l'augment qui efl: fait par celuy qui a fait vne preccdante con!l:itution de dot, qu'encores parce que l'augment n'a les mefmes priuileges qu'au regard de lafem– me,fans prejudicier au droiél des creanciers, 'Vt 'not.DD. in authent. fid iam neceffe c. de donat. 11111. 1111pt. & la Cour des Aydes le dcc!ara par Arrefi du 1 2.Fc:uric:r I 564. rapporté par Mr. de Clap1crs, ca11f. 84.q" 2. Auffi quoy que ces Arrefis fo!fent alleguez ou pro– duits par ladite de Peyruis, qui auoit fait vne entiere con!l:irnrion de doc à fa fille, nonobfl:ant ce , par ledit Arrefi du 2 I. foin J 63 6. il a efté declaré en côfirmant la fenrence du premierluge, qu'il n'y auoitlieu de retour. Et ceux de la premierc opinion aile~ guent, que ledit Arrefl:du r 7. Oél:obre I 610. donné au profit de Fran if ois Rafcas,comre Claude & Iean André Meyniers,eut pour fondemem deux particulieresconfiderations. L'vne,qu'ils s'agif– foit d'vne aétion hypothecaire intentée contre les tiers acque– reurs de bonne foy,lelquels prefcriuent l'hypothequc par la pai– fible po!feffion de dix ans, felon les loix 1. & :z.. c. fi ad11er(. credtt. prefcr1pt. oppomt. & vne infinité d'Arrelh que ladiéle Cour de Parlementa rendus for pareilles qncfl:ions. L'aurre,qu'à caufe defdiétes alienations, les biensalienez ne pouuoiente!l:re vendi- Mm 3 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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