Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

iC:. ST AT V T S l T C 0 VS TV M ! S pere, & parmefme moyen ledit Iacques de Laurens ( auec lequ.e! le fogement auoit efl:é pourfuiuy en qualité de fils & heritierdu. dit Pierre ) a efl:é condamné payer audit Sieur des Hfarts les fommes refran~es dudit dot aux qualicez dudit concrad: de ma. riage;auec·intère!ts iufques à effeél:uel payement, & aux detpens des inlh.nces. . De ce que ddfos s'enfoit,qu'ilefl:inutile d'employer letiltrc t< la propofü1on dudit Statut, "& de preCuppofer qn'il n'a elle faia: que pour expliquer ladi.fte premiereque!lion, fçauoir du prede. cés de la mere fumiuans les enfans, & non point la deuxieiue qui regarde le decés defdits enfans : car la prcmiere quc:füon n'elloit plus douteufe, le tiltre a efré mis par M. Maffé premier compila– teur defdits Statuts,en rantq1.1e dans le Regifire T"'"'", leditSta– tut a ellé-m.is au nombre des autres quefiions douteufes, decla– rées & interprètées par le Prince: foubs le fufdit ti!tre, Jeclaratio mr1ltor11m dubior11m ca/il11m. Et quant à l'auant-propos, il ne regarde que ce qui efroit douteux en ce temps .là, & tui dos deheh11t appli· tari, & laforme & qualité de: cette application, & quand le Prince fait vne Ordonnance ou loy inrerprc:tatiuc:, ou d"vneautre loy, ou de quelque maxime, ellefe rapporte adomnem cafam ltgil 'lltl eau fa inmpretat.e, comme l'a remarqué du Moulin for les Coufiu- mes de Paris,lit. 1. §. i 7 g!. 1. in verb. en aduancemét d'hoirie 11.7. 11x Bart. in l. nihil if. de co11111ngerJd. c•m emancip. liber. & al. Et li le mefme Prince en interpretantle mefme iour J 4. Decemb. I -4 5 6. fa doute li les teftaceurs pouuoienr prohiber la dctraél:ion de la Trehellianique, de laquelle tant feulement eftoit faide mention en l' auant propos,& en la theze de ladifficulté,a comprins en Ion explication la F alcidie,pour la !imilimdequ'elle a auec la Trebel– lianique Il faut conclurre que à plus forte raifon il a voulu corn· prendre en cette explication tout ce qui dl:oii de la fuite & de– pendance del'opinion dudit Martîn , & de l'interpretation du droiél: de reprin{e , ou reuer!ion trail'lée par lefdics Doéleurs, for ladid:e loy dos .1 Plllre, & le Prince n'a pas dit, an dos deh,•a/ merti 11d patrtm feu au11m dotantem faperjlitihu-J liberis : mais c11i deheat ap– plicari an p,1tri f u 11110 dotami an ipfts liheris , & par c.e mot applicari, ilencendoit acquiri, comme il l'a tefmoigné aux deux dernieres daufes, quand il y a.füpulation exprdfe de reftimer la dot au pere, ou :Hayeul qui l'a confiituée, ou bien quand par pache, Cou!lume,ou Sratm, lad1fte dot appartiem au mary, ayant vf e de ces mefmes paroles dtbe1 apptfrari, lefquelles aufdits deux cas e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=