Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

DV PA'iS DE PROVENCE. '57 encre les modernes par ...Anton. Fab. d. t1b. I 3. conùt!. cap. 1. efioi· que la dot recournoit aux enfans foruiuans, comme hcritiers de leur mere , & par ce moyen qu'ils excluaient entierement kll~ aycul maternel, tp1od ln facceflione prsma effet c.tufa lihtromm, auth. cejfante,&a11tb infacce/jioneC. de h.ered qu.t!abintejl.defirunt. Et en confequence de cette opinion Bald. in t. 1/tam n. 8. c. de collat reprenant 1' opinion de Bart. difoit que nepos non a11fert direélè dotem IVIO imo vmit tanquam lurtJ mat ris,&. fur ce fondement il difoit que le petit fils n'eltoit point tenu d'imputer la dot de fa mere en la legitime qui luy competoit for les biens de fon ayeul maternel. Bart. & les autl·es foultenoient au contraire que les petits fils n'a. uoient aucun droiél: fucceffif ou hereditaire en la dot de leur mere predecedee,viuantleur ayeul maternel, parce que tant par le droiél: ancien que nouueau, la fille de famille ne pouuoit auoir aucun heritier in profiélitijs ex l. L.ér t. c11m o.portet C.dt bon IJN.t! ltb.§. '}t1odmbi1 in/ltt. per U4' perfon. 11ob. acqu1r. Er que fi bien par la Cou- fl:ume quel'opini Martin auoit cfb.blie dos ab 1pfo a110 aufm· hawr, & i1111epotes t r[erebatur; toutesfois cette Coullume ne les faifoir pas heritiers de leur mere , & partant ils ell:oient tenus d'imputer laditl:e dot en leur legitime, q11i.1proftc7ma, a- mater te- 11eret11r impiirare, ita Bart. in à.l. itlt1m, & in l. m q11arf,1m Ad leg.fatcid. &confit. incip. G1lbertu1, q~1i eft foiuy par Ludoutc. Roman· m /. pojl do– um 11. 48.folut. m.itrim. C1m. Iur>. conjil. I· g..,, n. 3. & Co1af adleg.filul. quemn.134 & 135 &l'opinionduditBart. el1: deffenduéparle– dit Fab. d /lb J ~. conieéJ. cap. 1 1. & I 1.. 0 r ledit Stamt a decidé form.:11.:rnent cette conrrouerfe, & concilie la repugnance def– diél:es deux opinions, ayant ordonné que ladiél:e dot appartien– droit aux enfans,& qu'ils fuccederoient en ladiüe dot,& leur ap– paniendroit comme heritiers de leur mere, ita vt in dote ipfl tan– q111m hd!redcscor11•11 mtttru,& ex per{on,; matrisfacadant, e}de ea liberè d1/}onere v4ft,znt, & ab mtejlato ad hd!rtdesfaos tr.111 [m1tt.mt, & ipfam dorem faccedendo p.itl"i,aut 4110 mifterno,;n Leg11im11m cnmp11tent & compll· tare debcant, n:ayant en cela le Prince foiuy, ny l'opinion entiere dn llald. ayant ordonné l'imputation, ny celle du Bart. ayant de~ clan: que les cnfans n:cueilloient ladiéte dot comme heritiers de leur mere,& dl! chefd'icelle, & non de leur ayeul: & ne s'efl:ant attache à la fubtiliré Ju droitl:,ayaot confideré !'origine du dot,& temperé les loix, lefquelles d'vn coite ont declaré que l'atl:ion eil:oit commune au pere,& à la fille,/. 3. & l.jimm dotem i i. §. I fatut. 11J.1tr1m. &: ont dit que inwifam dP1ujili 01 dicit11r p.m;-ep- & Kk e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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