Jacques Morgues : Les Statuts et coustumes du pays de Provence

D V :P A : s, D ! p P.. O V ! N C ~ '. • 14 i Mayne :m. 161. & alibi. d Imbert en fon Enchmdton in ver/;. fille mineure, chopm.de morib. P11rif /ib. z.. tit. 5. 11. 1 z.. Robert. rmms 1ud1. cat. /Jb. z.. cap. 4. loüet & fon Scholiafl:e lit. R. art. 17. & 1 s. fc fondans for ce que le pere efl: plus equirable arbitre & iufl:e di– fl:ribuceur defes biens, que nul autre, ex leg. quotw. famtl. ercifc. Ql1' efl:ant porté d'affeél:ion efgalle ;i l'endroit de tous fes enfans, il faut prefuppofer qu'il n'a fait aucun tort & prcjHdice à fes fi[.. les, s'il les a mariées felon leur qualicé, & dignité de la famille, & que fi bien quelques vus, 11011ercatibus Jclinimentis malignè circa fang11inem fr1um i"fimnt i11dicif1m t. 4.jf. de inoff ttjl.m1. coutesfois cela n'arriue que bien rarement, les peres ne defpouïllas qu'auec grande contrainte l'amitié paternelle, ce qu'efl:ant, la nullité ne peut efl:re confiderée, ladiél:e Ordonnance de l'an 1 5 39. l'ayant rejettee apres les 3 5. ans; celle de l'an 1 5 1 o. prolonge le temp$ de la refHcution en entier,donné par le droiél: commun, nottéau tic. du Cod· de temporib. in integ. rejli1111. fans bleffer la difpofition du droiél:,qui ne donne la refümtion en c:ncicr ,fi tempor11 prctfnitA ef– Jluxerint & intr11 flattlll1m legib11s tempus i11 integrum reflituti1 11011 po– jh1letur, comme fevoit ez loix 3. 4· & 7. c. de in integr. rej1itr1t. mi– nor. 1. 1. C.ft t11t. vel curat. interu. t. 1.fi ad1urf. dot 1. 1. & J· d. t. Je temporib. inintegr. r~/lltut.C. & le dol n'efl: pas excepté de cette ri– gueur, comme le decide la loy 4flione 4. c. de tranjàfl. i11 i/li verh. mji de do/o in intra comejfa tempora, & que fi bien ladite Ordonnan– ce de l'an 1 539. a referué apres les 3 5. ans de fe pouruoir par autre voye que par la voye de nullité, ç'a efié parce que il fe peut rencontrer d'autres moyens qui durent apres la majorité, autre– mentladide Ordonnancedel'an 1 539. defl:ruiroiccelledel'an 1 51 o. qui regle generallementle temps de l'aé1ion refcifoire à dix ans, & ne peut efl:re fait fondement fur ledit Arrefl: donné au profitdeDame Catherined'Oraifon, le io.Iuin 1586. tant par– ce qu'il aefi:é caffé par Arrefl:du Confeil Prim.~, du 19. Septemb. 1 587. comme rendu au prejudice des defences portées par la commiffion dudit Confcil, qu'encores parce qu'il efr fondé for l'ancienne maxime & jurifprudence, ainfi appellée par Brod. en la notte qu'il a faicfur M. Loüetlit. T. art. 3. Apres, Chenu en fa quefl:ion 18. où il rapporte les Arre!l:s, parlefqucls il a e!l:é de– claréque fi bien les cranfaétions faiél:es auec les tuceurs for l'ad– mini!l:ration de la tutelle & redditio11 du compte, non vijis nec d1(p1111Efu rat10111b11s, font nuls : tomesfois fi le mineur ne s'eil: f omueu dans les dix ans de fa majoritc, il n'efl: plus receuable e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_115

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